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DES IDEES POUR AIDER LE MONDE A ATTEINDRE LES OMD Printable Version PRINTABLE VERSION
by Desire--Clitand, Gabon Jul 18, 2005
Poverty   Opinions
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Si l’on se réfère à l’évolution de l’humanité, on se rendra compte qu’en tous temps, l’homme a toujours cherché à progresser, à évoluer : cela signifie rechercher les voies et moyens pour aller de l’avant. Or la recherche de ce progrès n’a pas été que bénéfique, puisque nous avons de nos jours les guerres, les accidents, les armes…qui sont le résultat négatif de ce progrès. Mais aussi, on peut voir dans cette évolution des disparités qui y demeurent.
En nous fondant sur notre expérience et réflexion personnelle, nous voulons montrer qu’il est possible de créer de meilleures conditions de vie où que nous soyons pour le bien de l’humanité toute entière.
Mais avant, nous situant dans un contexte africain, il est à noter que les problèmes fondamentaux de l’Afrique sont des problèmes primaires. C’est-à-dire des problèmes comme la famine, les maladies tropicales, la mauvaise gérance, la non alternance en politique, le non renouvellement des classes politiques, la sorcellerie, le tribalisme, l’inadéquation de l’école avec les besoins ressentis dans les sociétés, la corruption, …Ce sont des problèmes pour la plupart résolus dans le Nord, mais qui dans le Sud font que les peuples croupissent pour l’essentiel sous le joug de la pauvreté et de la misère.

La notion fondamentale qui est le centre névralgique de tous les problèmes de l’humanité est la mentalité. Il faut dès lors noter comme première solution, le changement des mentalités rétrogrades, celles qui conduisent à la haine, l’égoïsme, la faim, aux guerres… Ensuite, il faudrait que les hommes qui nous gouvernent soient des hommes susceptibles de comprendre objectivement les problèmes, de les maîtriser et d’être capables de trouver des solutions adéquates. Il est aussi nécessaire de fixer le coût de la vie des peuples pauvres en fonction de leurs revenus. Car une vie chère astreint inéluctablement ces gens dans la pauvreté absolue. Hormis cela nous envisageons une protection sans faille de la nature, puisque nous constatons que les problèmes liés au mauvais fonctionnement de l’écosystème agissent sur l’agriculture, source de revenus des ménages du Sud. Ainsi, s’agit-il pour Sud de commencer par harmoniser son système éducatif et de formation avec les besoins sans cesse visibles dans la société. Ensuite, restaurer la classe politique en favorisant le non cumul des fonctions administratives, en luttant contre la corruption, tout en oeuvrant efficacement pour l’éradication efficiente des maux majeurs tels la famine, les maladies et les guerres.


1) En tant qu’Africain vivant dans la zone tropicale, les problèmes auxquels nous sommes confrontés sont énormes. Cependant, nous ne ferons qu’énumérer les plus importants. La réalité reste aussi que le monde a sans cesse besoin de ces disparités pour pouvoir être en équilibre. Car, comme disait Gottfried Wilhelm Leibniz, « un moindre mal concoure à un plus grand bien ».Pour l’essentiel, nous sommes confrontés aux problèmes primaires qui ne sont pas prêts de trouver des solutions. Il s’agit en effet de le famine, du chômage, de l’égoïsme, des maladies tropicales ( malaria, kwashiorkor, poliomyélite,…) de l’insalubrité, du banditisme et des meurtres à grandes échelles, l’analphabétisme, l’inadéquation de la scolarisation et de la formation aux besoins des sociétés, des guerres ethniques et tribales, de la sorcellerie, …L’eau courante et l’électricité sont quasi-inexistantes dans nos pays. Et pourtant, ce sont des zones dans les quelles la pluviométrie est inégalable. En outre, sur le plan politique, nos politiciens sont des ignorants pour la majorité, pauvres avant leur arrivée au pouvoir, mais qui dilapident les fonds publics pour devenir des milliardaires. Il y a également le clientélisme dans l’administration qui freine l’avancée objective des dossiers. C’est ce qui fait que des hommes travaillent parfois des années sans toucher un seul de leurs sous. Il n’existe de transparence dans aucune élection aussi minime soit –elle. Dans une élection de chef de classe, même les jeunes fraudent. Cela montre combien cette tendance est courante dans notre milieu. Trop de pauvres et de chômeurs. Or l’Afrique a tellement de milliardaires qui pourraient aisément par quelque moyen que ce soit résoudre ce problème. Dans ce cas des cerveaux bien formés s’en fui vers l’étranger laissant leur pays malaxer leur misère. Les politiques ne font rien pour les infrastructures publics et on se retrouve parfois des centaines dans une salle de classe d’une trentaine de places. Pour les hôpitaux, c’est le même constat. Tout est vétuste et les moyens font défaut pour les réparer. La population augmente et les infrastructures datant de l’époque coloniale restent les mêmes. Sur le plan économique, le coût de la vie dépasse les entendements. Les populations sont pauvres, mais les produits ont des prix qui grimpent du jour au lendemain. En conséquence, la grande partie des besoins primaires restent insatisfaits. Car, l’argent fait énormément défaut. Les matières premières sont vendue en masse à des coûts modiques, mais une fois leur retour sous forme de produits finis, c’est à des prix exorbitants qu’il faut les acquérir. La vie est extrêmement chère sous les tropiques. Les aides octroyées sont détournées et chaque pays doit des milliards de dette. Notre environnement est pollué par les déchets non dégradables. Ceci du fait de l’inexistence des usines de recyclage, mais aussi de la déforestation qui dépeuple les forêts et contribue à la diminution de la couche d’ozone.





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Writer Profile
Desire--Clitand


Je suis étudiant en 4ième année de littératures africaines à l'Université Omar Bongo de Libreville, au Gabon. Je fais partie du bureau élu des Jeunes Volontaires Francophones du Gabon (JVF-Gabon) où j'occupe les fonctions de chargé des projets et des programmes. Le site web est: www.jvfgabon.org . Je suis par la même occasion vice–président du CRELAF (Cercle de réflexion des étudiants en littératures africaines et francophones) www.crelaf.tigblog.org/. Structure de l’Université, précisément du département des Littératures Africaines. A travers ce canal, nous avons pour dessein de vulgariser la littérature africaine et francophone, mais aussi de montrer tout le potentiel esthétique qui est le leur. Potentiel bien évidemment illustrer par les œuvres d’AHMADOU KOUROUMA ou de Sony LABOU TANSI par exemple.
Toutefois, mon plus grand souhait et souci est de faire quelque chose pour sortir le continent africain de la misère et des drames qui l'assaillent depuis des décennies. C’est pour cette raison en effet que j’aime beaucoup écrire pour traduire ce que je ressens, c’est-a-dire mes passions, mes envies et pour sublimer mes besoins, mes haines, mes peines, mes désespoirs, mais aussi pour donner mes idées à ceux qui en ont besoin, ou pour égayer simplement des personnes en détresse. Dans le quotidien je suis grand lecteur d’Ahmadou KOUROUMA, de Sony LABOU TANSY et de STHENDAL. Ce sont trois auteurs dont l’œuvre est une symphonie me rappelant sans cesse le devoir de droiture et le respect total d’autrui. Mon aventure avec la littérature commence au cours moyen où je fus champion des affabulations. J’écrivais tellement des rédactions drôles et attrayantes, ce qui me valait d’être copier par les absents qui s’en inspiraient pour produire leurs propres textes. Cela m’a poussé à aimer la littérature et l’écriture, à me sentir intéressant. C’est pourquoi je suis en train de terminer la rédaction d’un recueil de nouvelles. Mais ce qui me bloquera ce n’est qu’un éditeur. Car je suis encore sous les tropiques où tout est politisé et subjectif.
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