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DES IDEES POUR AIDER LE MONDE A ATTEINDRE LES OMD Printable Version PRINTABLE VERSION
by Desire--Clitand, Gabon Jul 18, 2005
Poverty   Opinions

  

Afin de proposer des solutions adéquates et objectives, nous nous proposons de faire toujours scission entre le Nord et le Sud . En réalité, ces deux hémisphères n’ont plus les mêmes problèmes. Il est donc nécessaire de proposer des solutions par rapport au besoins évidents des sociétés en tenant compte de ce qui est et de ce qui n’est pas encore.

La première des solutions envisageables pour le Sud est :
Ø La recherche des voies et moyens pour s’arrimer au Nord.
Le constat en effet renvoie toujours une image des pays du Sud aux antipodes de celle des pays du nord. Il serait alors judicieux si ces pays où la plupart des difficultés et des besoins ont encore résidence pouvaient dès lors s’imprégner des réalités du Nord afin de commencer par s’arrimer. Il s’agit de faire que les pays du Sud arrivent à se construire des infrastructures capables d’équivaloir à celles du Nord afin de répondre efficacement aux besoins des populations.

Ø Harmonisation du système éducatif par rapport aux besoins des peuples.
Cela suppose qu’il faudrait nécessairement que l’école qui est la base de tout processus de développement soit adaptée aux réalités du Sud. Les formations doivent être adéquates et répondre aux besoins des peuples. Ce qui revient à dire que les gouvernements du Sud, au lieu par exemple de s’armer à coup de milliards, doivent injecter cet argent dans la construction des universités, des écoles ou instituts supérieurs de formation qui permettront justement aux jeunes de se former sur place à moindre coût et pour les besoins urgents visibles dans la société. Aussi, s’agit -il d’une autre façon de contrer la fuite des intelligences du Sud vers le Nord où ils partent monnayer leur savoir.

Une fois parvenu à harmoniser le système de formation et les besoins de la société, une autre proposition est :

Ø La libéralisation du secteur économique.
Grâce aux politiques de libéralisation du secteur économique, les Etats doivent forcément garantir un emploi, pas forcément à tous, mais au plus grand nombre sur le marché du travail. La création d’emplois est certes l’un des devoirs régaliens des gouvernements. Mais s’ils procèdent à des privatisations des entreprises, ce serait mieux. Puisqu’il y a possibilité de voir des entreprises de diverses natures se créer et garantir par là un emploi aux jeunes formés, issus des écoles et instituts sur place, capables de travailler par rapport aux réalités de leurs espace de vie. La vague des privatisations des années 90 a été un plus mais ce n’est pas suffisant dans ce cas où le chômage reste encore un problème majeur dans les pays du Sud.

Ø Création de fonds spéciaux pour les sans emplois et les démunis
Concernant la catégorie des personnes démunies et n’ayant aucune qualification, l’Etat doit créer des caisses spéciales approvisionnées par les milliardaires. Car sous les tropiques, on localise de nombreux milliardaires qui n’ont jamais été ni commerçants ni hommes d’affaires ni même issu d’une famille nantie, mais qui en majorités n’ont d’autres activités que la politique. C’est dont de l’argent dilapidé des caisses étatiques . Il est en conséquence raisonnable qu’ils approvisionnent cette caisse pour pouvoir parer aux problèmes des démunis et des sans emplois. En principe, nous faisons cette proposition au détriment des caisses de sécurité sociale où la lenteur administrative fait office de norme. Cette caisse pourra être gérée par un structure privée et fonctionner de manière autonome afin d’éviter les lourdeurs de l’administration.


Ø Octroyer de l’aide sous forme de partenariat et non en terme d’argent.
Outre ces propositions, au lieu de recevoir de l’aide sous forme de milliards en espèce, qui n’arrivent presque jamais à destination, les pays du Sud doivent demander des ingénieurs et des techniciens pour construire les édifices tels les hôpitaux, les universités…Ce qui sera un avantage dans la mesure où on verra effectivement ce qu’est devenu l’argent, et le service qu’il aura rendu au peuple. C’est dire donc que l’aide bilatérale ou multilatérale doit se faire sous forme de partenariat dans lequel le donateur aura le droit de regard probant sur la gestion et l’utilisation des fonds alloués. Au Gabon les chinois ont révolutionné la pisciculture en apportant leurs contributions sur le plan financier et logistique. Ils sont là et surveillent rigoureusement l’évolution des projets. D’ où justement le développement de ce secteur dans ce pays.


Ø Fixer le coût de la vie en fonction du revenu moyen des populations.

Pour chaque pays , la fixation des coûts de la vie doit se faire en fonction de ses revenus par habitant, en fonction de ses potentialités économiques. Par la même occasion, les gouvernements ne doivent pas être des exécutants des décisions prise ailleurs, sans aucune considération des contextes et des réalités locales. Au vue de l’évolution dans nos sociétés, les choses se compliquent davantage. Car, il n’y a pas une prise en compte des problèmes aux quels nous sommes confrontés. Pour cela la vie est très chère dans nos pays alors que les revenus des habitants sont très bas et continuent de décroître vertigineusement avec les baisses des salaires dans la quasi-totalité des pays de la zone francs.







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Writer Profile
Desire--Clitand


Je suis étudiant en 4ième année de littératures africaines à l'Université Omar Bongo de Libreville, au Gabon. Je fais partie du bureau élu des Jeunes Volontaires Francophones du Gabon (JVF-Gabon) où j'occupe les fonctions de chargé des projets et des programmes. Le site web est: www.jvfgabon.org . Je suis par la même occasion vice–président du CRELAF (Cercle de réflexion des étudiants en littératures africaines et francophones) www.crelaf.tigblog.org/. Structure de l’Université, précisément du département des Littératures Africaines. A travers ce canal, nous avons pour dessein de vulgariser la littérature africaine et francophone, mais aussi de montrer tout le potentiel esthétique qui est le leur. Potentiel bien évidemment illustrer par les œuvres d’AHMADOU KOUROUMA ou de Sony LABOU TANSI par exemple.
Toutefois, mon plus grand souhait et souci est de faire quelque chose pour sortir le continent africain de la misère et des drames qui l'assaillent depuis des décennies. C’est pour cette raison en effet que j’aime beaucoup écrire pour traduire ce que je ressens, c’est-a-dire mes passions, mes envies et pour sublimer mes besoins, mes haines, mes peines, mes désespoirs, mais aussi pour donner mes idées à ceux qui en ont besoin, ou pour égayer simplement des personnes en détresse. Dans le quotidien je suis grand lecteur d’Ahmadou KOUROUMA, de Sony LABOU TANSY et de STHENDAL. Ce sont trois auteurs dont l’œuvre est une symphonie me rappelant sans cesse le devoir de droiture et le respect total d’autrui. Mon aventure avec la littérature commence au cours moyen où je fus champion des affabulations. J’écrivais tellement des rédactions drôles et attrayantes, ce qui me valait d’être copier par les absents qui s’en inspiraient pour produire leurs propres textes. Cela m’a poussé à aimer la littérature et l’écriture, à me sentir intéressant. C’est pourquoi je suis en train de terminer la rédaction d’un recueil de nouvelles. Mais ce qui me bloquera ce n’est qu’un éditeur. Car je suis encore sous les tropiques où tout est politisé et subjectif.
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