by Desire--clitandre dzonteu | |
Published on: Jul 18, 2005 | |
Topic: | |
Type: Opinions | |
https://www.tigweb.org/express/panorama/article.html?ContentID=5907 | |
Si l’on se réfère à l’évolution de l’humanité, on se rendra compte qu’en tous temps, l’homme a toujours cherché à progresser, à évoluer : cela signifie rechercher les voies et moyens pour aller de l’avant. Or la recherche de ce progrès n’a pas été que bénéfique, puisque nous avons de nos jours les guerres, les accidents, les armes…qui sont le résultat négatif de ce progrès. Mais aussi, on peut voir dans cette évolution des disparités qui y demeurent. En nous fondant sur notre expérience et réflexion personnelle, nous voulons montrer qu’il est possible de créer de meilleures conditions de vie où que nous soyons pour le bien de l’humanité toute entière. Mais avant, nous situant dans un contexte africain, il est à noter que les problèmes fondamentaux de l’Afrique sont des problèmes primaires. C’est-à-dire des problèmes comme la famine, les maladies tropicales, la mauvaise gérance, la non alternance en politique, le non renouvellement des classes politiques, la sorcellerie, le tribalisme, l’inadéquation de l’école avec les besoins ressentis dans les sociétés, la corruption, …Ce sont des problèmes pour la plupart résolus dans le Nord, mais qui dans le Sud font que les peuples croupissent pour l’essentiel sous le joug de la pauvreté et de la misère. La notion fondamentale qui est le centre névralgique de tous les problèmes de l’humanité est la mentalité. Il faut dès lors noter comme première solution, le changement des mentalités rétrogrades, celles qui conduisent à la haine, l’égoïsme, la faim, aux guerres… Ensuite, il faudrait que les hommes qui nous gouvernent soient des hommes susceptibles de comprendre objectivement les problèmes, de les maîtriser et d’être capables de trouver des solutions adéquates. Il est aussi nécessaire de fixer le coût de la vie des peuples pauvres en fonction de leurs revenus. Car une vie chère astreint inéluctablement ces gens dans la pauvreté absolue. Hormis cela nous envisageons une protection sans faille de la nature, puisque nous constatons que les problèmes liés au mauvais fonctionnement de l’écosystème agissent sur l’agriculture, source de revenus des ménages du Sud. Ainsi, s’agit-il pour Sud de commencer par harmoniser son système éducatif et de formation avec les besoins sans cesse visibles dans la société. Ensuite, restaurer la classe politique en favorisant le non cumul des fonctions administratives, en luttant contre la corruption, tout en oeuvrant efficacement pour l’éradication efficiente des maux majeurs tels la famine, les maladies et les guerres. 1) En tant qu’Africain vivant dans la zone tropicale, les problèmes auxquels nous sommes confrontés sont énormes. Cependant, nous ne ferons qu’énumérer les plus importants. La réalité reste aussi que le monde a sans cesse besoin de ces disparités pour pouvoir être en équilibre. Car, comme disait Gottfried Wilhelm Leibniz, « un moindre mal concoure à un plus grand bien ».Pour l’essentiel, nous sommes confrontés aux problèmes primaires qui ne sont pas prêts de trouver des solutions. Il s’agit en effet de le famine, du chômage, de l’égoïsme, des maladies tropicales ( malaria, kwashiorkor, poliomyélite,…) de l’insalubrité, du banditisme et des meurtres à grandes échelles, l’analphabétisme, l’inadéquation de la scolarisation et de la formation aux besoins des sociétés, des guerres ethniques et tribales, de la sorcellerie, …L’eau courante et l’électricité sont quasi-inexistantes dans nos pays. Et pourtant, ce sont des zones dans les quelles la pluviométrie est inégalable. En outre, sur le plan politique, nos politiciens sont des ignorants pour la majorité, pauvres avant leur arrivée au pouvoir, mais qui dilapident les fonds publics pour devenir des milliardaires. Il y a également le clientélisme dans l’administration qui freine l’avancée objective des dossiers. C’est ce qui fait que des hommes travaillent parfois des années sans toucher un seul de leurs sous. Il n’existe de transparence dans aucune élection aussi minime soit –elle. Dans une élection de chef de classe, même les jeunes fraudent. Cela montre combien cette tendance est courante dans notre milieu. Trop de pauvres et de chômeurs. Or l’Afrique a tellement de milliardaires qui pourraient aisément par quelque moyen que ce soit résoudre ce problème. Dans ce cas des cerveaux bien formés s’en fui vers l’étranger laissant leur pays malaxer leur misère. Les politiques ne font rien pour les infrastructures publics et on se retrouve parfois des centaines dans une salle de classe d’une trentaine de places. Pour les hôpitaux, c’est le même constat. Tout est vétuste et les moyens font défaut pour les réparer. La population augmente et les infrastructures datant de l’époque coloniale restent les mêmes. Sur le plan économique, le coût de la vie dépasse les entendements. Les populations sont pauvres, mais les produits ont des prix qui grimpent du jour au lendemain. En conséquence, la grande partie des besoins primaires restent insatisfaits. Car, l’argent fait énormément défaut. Les matières premières sont vendue en masse à des coûts modiques, mais une fois leur retour sous forme de produits finis, c’est à des prix exorbitants qu’il faut les acquérir. La vie est extrêmement chère sous les tropiques. Les aides octroyées sont détournées et chaque pays doit des milliards de dette. Notre environnement est pollué par les déchets non dégradables. Ceci du fait de l’inexistence des usines de recyclage, mais aussi de la déforestation qui dépeuple les forêts et contribue à la diminution de la couche d’ozone. 2) Quelles solutions concrètes proposez-vous pour construire un monde plus sûr pour les autres et pour vous-même ? Les relations internationales sont tissées sur la base des liens de force. Ces liens ou tentions induisent indubitablement d’une part des complexes d’infériorité, et d’autre part des complexes de supériorité .Déjà, il apparaît dans ce cas des aigris à perpétuité qui ruminent à jamais leur colère avec en prime l’idée de révoltes et d’attentats. Le cas patent est celui des Israéliens face aux Palestiniens Le problème est que les premiers, soutenus par la main invisible des Américains agissent par complexe. Pour un Israélien tué, de nombreux Palestiniens vont succomber pour satisfaire la vengeance de Tshaal. La réplique est simplement violente par le fait que les Palestiniens seront incapables de riposter du fait de la faiblesse de leur armée. A / Changement de mentalité Cette illustration nous permet de voir qu’il n’y a qu’un changement de mentalité qui pourrait conduire à l’harmonisation de notre existence. En effet, il doit se faire à partir d’une relecture de la notion de l’altérité. Qui suis-je ? Qui sont les autres ? Que représentent-ils pour moi ? En formulant des réponses objectives à ces interrogations, on se rendra très vite à l’évidence que sans famille, ni voisin, ni ami…, la vie est impossible. Il faut absolument la présence des autres pour que nous validions notre existence. Mais, la validation dont nous faisons cas ici ne doit aucunement être fondée sur un complexe. Il faut absolument accepter l’autre tel qu’il est, avec sa diversité. Seulement, on peut envisager de lui parler en ami pour lui faire mention de ses défauts. Ce qui n’est d’ailleurs pas le cas aujourd’hui dans la mesure où les Grandes Puissances utilisent toujours le verbe à l’impératif pour s’adresser aux autres peuples du monde . A partir de ce sus-mentionné, on peut également envisager une autre solution : L’Homme qu’il faut à la place qu’il faut Nous constatons en effet que les hommes chargés de résoudre les problèmes des peuples de la planète ne sont généralement pas les bons. Il leur manque soit de l’expérience, soit de la diplomatie, soit même la maîtrise du problème posé. A ce niveau, nous scindons cette partie en deux. L’un traitant du Nord et l’autre traitant du Sud. Pour ce qui se rapporte au Sud, nous proposons que les hommes qui assurent les fonctions devant régentées la vie des citoyens soient, chacun en ce qui le concerne, capable effectivement de maîtriser les contours des difficultés qui s’opposent à lui. Les collaborateurs et Autres doivent également être à même de tenir un discours valable sur les problèmes de leur secteur d’activité. Pour cela, une formation adéquate est nécessaire. En Afrique particulièrement, il n’y a pratiquement pas d’hommes qu’il faut à la place qu’il faut. A la base, se situe le problème de l’inadéquation de la formation. A lui se joignent ceux de du copinage, du clientélisme, du tribalisme, de la corruption, de l’égoïsme,…qui font que les hommes chargés de faire fonctionner la vie d’un pays soient eux-mêmes des problèmes. Par conséquence, le changement de mentalité reste l’arme la plus efficace pour parer aux problèmes. Car si nous arrivons à comprendre que la compétence et l’efficacité sont mille fois meilleures que les tares telles le tribalisme et autres, les choses peuvent évoluer et favoriser l’avènement d’une planète sûr pour tous. Il faut miser sur les compétences et non sur la fraternité Pour le Nord, le problème est tout autre. Comment peut-on envoyer un faucon surveiller un nid de poussins ? Ici, c’est la question d’inadéquation qui se pose et non celui de formation. Les hommes irascibles et va-t-en-guerre sont trop souvent mis en branle dans le nord. Ils sont sollicités pour résoudre les problèmes. Or, leur caractère belliqueux fait d’eux des hommes à problèmes. Nous sommes sans ignorer que ce sont les hommes magnanimes, flexibles, diplomates et consensuels qu’il faut pour régulariser les problèmes. Cependant, la diplomatie canonnière est très vite brandie dans le Nord sous prétexte qu’ils sont maîtres du monde. L’exemple de la guerre Etats-Unis d’Amérique contre l’Irak en est une parfaite illustration. Ce point que nous développions ci-haut est le nœud des problèmes de l’humanité. Tel que nous l’avons démontré, si nous parvenons à opérer des changements au niveau du mental, c’est- à-dire notre comportement vis-à-vis des autres, notre façon de les appréhender, nous pouvons dès lors l’appliquer à tous les secteurs de la vie. De là, nous proposons des solutions sur le plan social, économique, politique et écologique. B/ Plan social Afin de proposer des solutions adéquates et objectives, nous nous proposons de faire toujours scission entre le Nord et le Sud . En réalité, ces deux hémisphères n’ont plus les mêmes problèmes. Il est donc nécessaire de proposer des solutions par rapport au besoins évidents des sociétés en tenant compte de ce qui est et de ce qui n’est pas encore. La première des solutions envisageables pour le Sud est : Ø La recherche des voies et moyens pour s’arrimer au Nord. Le constat en effet renvoie toujours une image des pays du Sud aux antipodes de celle des pays du nord. Il serait alors judicieux si ces pays où la plupart des difficultés et des besoins ont encore résidence pouvaient dès lors s’imprégner des réalités du Nord afin de commencer par s’arrimer. Il s’agit de faire que les pays du Sud arrivent à se construire des infrastructures capables d’équivaloir à celles du Nord afin de répondre efficacement aux besoins des populations. Ø Harmonisation du système éducatif par rapport aux besoins des peuples. Cela suppose qu’il faudrait nécessairement que l’école qui est la base de tout processus de développement soit adaptée aux réalités du Sud. Les formations doivent être adéquates et répondre aux besoins des peuples. Ce qui revient à dire que les gouvernements du Sud, au lieu par exemple de s’armer à coup de milliards, doivent injecter cet argent dans la construction des universités, des écoles ou instituts supérieurs de formation qui permettront justement aux jeunes de se former sur place à moindre coût et pour les besoins urgents visibles dans la société. Aussi, s’agit -il d’une autre façon de contrer la fuite des intelligences du Sud vers le Nord où ils partent monnayer leur savoir. Une fois parvenu à harmoniser le système de formation et les besoins de la société, une autre proposition est : Ø La libéralisation du secteur économique. Grâce aux politiques de libéralisation du secteur économique, les Etats doivent forcément garantir un emploi, pas forcément à tous, mais au plus grand nombre sur le marché du travail. La création d’emplois est certes l’un des devoirs régaliens des gouvernements. Mais s’ils procèdent à des privatisations des entreprises, ce serait mieux. Puisqu’il y a possibilité de voir des entreprises de diverses natures se créer et garantir par là un emploi aux jeunes formés, issus des écoles et instituts sur place, capables de travailler par rapport aux réalités de leurs espace de vie. La vague des privatisations des années 90 a été un plus mais ce n’est pas suffisant dans ce cas où le chômage reste encore un problème majeur dans les pays du Sud. Ø Création de fonds spéciaux pour les sans emplois et les démunis Concernant la catégorie des personnes démunies et n’ayant aucune qualification, l’Etat doit créer des caisses spéciales approvisionnées par les milliardaires. Car sous les tropiques, on localise de nombreux milliardaires qui n’ont jamais été ni commerçants ni hommes d’affaires ni même issu d’une famille nantie, mais qui en majorités n’ont d’autres activités que la politique. C’est dont de l’argent dilapidé des caisses étatiques . Il est en conséquence raisonnable qu’ils approvisionnent cette caisse pour pouvoir parer aux problèmes des démunis et des sans emplois. En principe, nous faisons cette proposition au détriment des caisses de sécurité sociale où la lenteur administrative fait office de norme. Cette caisse pourra être gérée par un structure privée et fonctionner de manière autonome afin d’éviter les lourdeurs de l’administration. Ø Octroyer de l’aide sous forme de partenariat et non en terme d’argent. Outre ces propositions, au lieu de recevoir de l’aide sous forme de milliards en espèce, qui n’arrivent presque jamais à destination, les pays du Sud doivent demander des ingénieurs et des techniciens pour construire les édifices tels les hôpitaux, les universités…Ce qui sera un avantage dans la mesure où on verra effectivement ce qu’est devenu l’argent, et le service qu’il aura rendu au peuple. C’est dire donc que l’aide bilatérale ou multilatérale doit se faire sous forme de partenariat dans lequel le donateur aura le droit de regard probant sur la gestion et l’utilisation des fonds alloués. Au Gabon les chinois ont révolutionné la pisciculture en apportant leurs contributions sur le plan financier et logistique. Ils sont là et surveillent rigoureusement l’évolution des projets. D’ où justement le développement de ce secteur dans ce pays. Ø Fixer le coût de la vie en fonction du revenu moyen des populations. Pour chaque pays , la fixation des coûts de la vie doit se faire en fonction de ses revenus par habitant, en fonction de ses potentialités économiques. Par la même occasion, les gouvernements ne doivent pas être des exécutants des décisions prise ailleurs, sans aucune considération des contextes et des réalités locales. Au vue de l’évolution dans nos sociétés, les choses se compliquent davantage. Car, il n’y a pas une prise en compte des problèmes aux quels nous sommes confrontés. Pour cela la vie est très chère dans nos pays alors que les revenus des habitants sont très bas et continuent de décroître vertigineusement avec les baisses des salaires dans la quasi-totalité des pays de la zone francs. Ø Non cumul des fonctions administratives Pour quoi cette proposition ? Le kaléidoscope dans de nombreux pays montre le chômage comme un véritable frein au développement d’un monde sûr. Or, dans ces mêmes pays où ce chômage frappe une bonne classe d’actifs, il appert que la grande majorité des politiques sont affublés de plusieurs postes ou fonctions administratives aux dépends des chômeurs. En abolissant ce cumul, cela permettrait d’octroyer du travail à ceux qui n’en avaient pas et encouragerait tout un chacun à s’activer davantage pour mériter son unique fonction. Ceci dans ce sens qu’il y a la peur de la perdre, au détriment d’un autre plus apte à en assumer. Ce sera une méthode sous-jacente pour demander efficacité et pragmatisme à tout être oeuvrant pour la nation. Le Nord, étant une zone où la majorité des besoins primaires est comblée, il devrait plutôt aider le Sud à s’arrimer à lui. Ce qui permettrait de satisfaire les besoins les plus élémentaires des peuples afin de favoriser une harmonisation des valeurs sur la planète. C/ Plan politique Eu égard au fait que la politique est le lieu dans lequel se prennent toutes les décisions devant régir la vie des peuples, les solutions que nous proposons sur ce plan sont les suivantes : Ø Les élections libres et transparentes pour tous les pays Si les hommes de la terre pouvaient admettre que les hommes comme les animaux et les choses naissent, grandissent et meurent, il serait donc judicieux si les chefs d’Etats au terme de leur mandat ne tripotaient pas les constitutions afin de demeurer au pouvoir. Ainsi, ils laisseraient la place à un qui viendrait faire ses preuves et essayer de résoudre ce qui est resté en suspend. Cela suppose que les élections doivent être libres et transparentes dans chaque pays, les candidats traités de la même façon par les médias quelque soit leur pôle politique afin que les résultats ne suscitent pas toujours des suspicions. Ainsi, les peuples seront capables de choisir objectivement ceux à qui confier la conduite des affaires de leur nation. En Afrique particulièrement, toutes les élections sont souvent boycottées simplement parce que la transparence et la légalité ne sont pas visibles. Et c’est ce qui conduit à un ras le bol des peuples qui ne s’intéressent plus au déroulement des affaires de leurs pays. D’autre part, si ces premières solutions sont appliquées, la communauté internationale veillera à ce que les décisions prises unanimement soient respectées et appliquées par tous pour favoriser l’avènement d’un monde plus sûr. Si tel n’est pas le cas, que des sanctions objectives soient prises et appliquées contre les réfractaires du fonctionnement d’un ordre harmonieux. Ø La bonne gouvernance L’un des problèmes qui, lui-même est à l’origine d’une kyrielle d’autres maux, reste la mal gouvernance. Vu le contexte de pauvreté absolue dans lequel s’insert la majorité des pays de la planète, il en résulte que les individus chargés de gérer les édifices publics, les biens étatiques et autres ne doivent pas être des hommes malhonnêtes. Ils doivent pour cela être des hommes intègres, ne confondant pas les caisses de l’Etat et leurs caisses privées. Il faudrait en principe une démarcation d’avec le privé et le public pour que l’amalgame ne puisse nuire au peuple qui doit bénéficier de ces avantages. On voit que sous les tropiques, la corruption, le système de pots de vins sont pratiqués à large échelle réduisant les chances d’éclosion d’une politique fiable et d’une vie sûre. Ø L’alternance politique L’alternance politique doit être l’une des valeurs inconditionnelles devant permettre à tous les peuples africains de juger la capacité de leurs dirigeants à pouvoir gérer le pays. Or le problème dans la majorité des pays africains en l’occurrence reste, que des hommes politiques, au terme de leur mandat s’attachent encore à leurs postes en procédant par le tripatouillage de la constitution. Et pourtant, il est normal que chaque fois, il y ait changement ou alternance afin de voir comment évoluent les données du pays. Pour procéder à cette alternance, il faudrait alors accepter un renouvellement de la classe politique afin que ce ne soit pas toujours les mêmes qui reviennent avec les mêmes théories déjà vues et connues. D/ Plan économique Concernant le côté économique, nous proposons une somme de mesures devant conduire à harmoniser le système économique mondial afin d’accroître les potentiels économiques pour tous les pays. Ø Interdiction de fabrication des armes biologiques, chimiques et de destruction massive. Par l’expérience, nous avons vu combien que ces armes produisent des effets à court, moyen et long terme. De ce fait, nous avons les exemples de Nagasaki, de Hiroshima, et de l’Irak sous Saddam Hussein où il y eut de nombreuses victimes .Cependant, les effets continuent de se faire sentir dans la mesure où ces bombes et ces produits toxiques produisent d’autres affres sur la santé aujourd’hui. Par la suite, nous préconisons : Ø Interdiction de vente d’armes Pour tous les pays dans lesquels la famine, la malnutrition, les maladies tropicales telles le paludisme, la poliomyélite, …sont encore des lots quotidiens, pour tous les pays n’ayant pas opéré une démarcation totale avec la barbarie, où les meurtres sont perpétrées à volonté, la vente d’armes doit être totalement prohiber. De la sorte, l’argent qui devrait être alloué à ces armes pourra s’utiliser pour produire des cadres propices pour l’éradication de ces maux. Aujourd’hui, l’achat d’armes est un secteur bien prisé des politiciens. Cependant, c’est un frein absolu au développement. Puisque ces armes servent à faire la guerre. Comme ce fut les cas de l’Angola, de le Thétchénie, du Libéria,… Ø Participation des pays producteurs de matières premières à la fixation des cours sur le marché international. Comment comprendre en effet qu’une tasse de thé coûte plus chère qu’un kilogramme de café brut? Le principe devrait permettre aux pays producteurs de matières premières et aux pays fournisseurs de technologie de transformation de se mettre d’accord sur un juste milieu pour les coûts des produits bruts, et les prix des produits finis. Il faut en cela un collège dans lequel les décideurs doivent être considérés de la même façon avec la prise en compte totale des valeurs et des apports de chaque pays. Car si le sud ne procurait pas de matières premières, le Nord ne serait pas aussi Immensément riche. Si les hommes parvenaient à s’entendre à ce niveau, on verrait un rééquilibre de la balance économique mondial et les pays du Sud ne seraient plus à la remorque de ceux du Nord. Ainsi, les barrières douanières doivent être de même nature pour tous les pays sans distinction de taille ni de poids économique. Par cette méthode, on verra que les chances de réussite et de construction d’un environnement meilleurs sont équitables pour tous. En effet, il ne saurerait de toute évidence avoir de privilégiés dans les échanges. Comment comprendre que de toute leur vie, les producteurs de cacao de Côte d’Ivoire ou du Cameroun ne puissent goûter à une plaquette de chocolat ? les barrières et les coûts des produits finis les rendent simplement inaccessibles. Ø Délocalisation des nouvelles technologies vers le sud. Les produits manufacturés se feront à moindre coût avec cette délocalisation des nouvelles technologies vers le Sud. Mais aussi, ce sera l’occasion pour les pays du Sud de cohabiter avec les hautes technologies qui ont permis depuis quelques décennies de réduire les problèmes de santé en accroissant les potentialités dans les soins. Hormis ce susmentionné, on peut aussi voir les avancées dans la conservation des données qui permet de mieux contrôler les évolutions de notre monde. Par ailleurs, la proximité et le coût permettront aux peuples de jouir des bienfaits de ces progrès par exemple dans l’agriculture, comme dans bien d’autres domaines. La délocalisation passe impérativement par les gouvernements qui doivent obligatoirement faciliter ce transfert de savoirs et de connaissances en ajustant leurs réglementations en faveur de la libre circulation des biens et des personnes. En outre, une autre proposition de solution est que les mêmes lois du commerce soient appliquées dans tous les pays. Puisque des disparités et des dysharmonies entraîneraient inéluctablement un déséquilibre des valeurs pour lesquelles nous nous battons. E/ Plan écologique Compte tenu du fait qu’un monde sûr passe indubitablement par la stabilité de l’écosystème, les hommes doivent en permanence trouver des solutions pour lutter contre sa destruction. Ø Planter des arbres En accordant une primauté à la sauvegarde de la nature, les hommes de la planète devront par exemple planter des arbres partout où c’est nécessaire afin de réduire les déchets toxiques susceptibles de détruire la couche d’ozone. Wangari Matai en est une figure illustratrice de cette donne. Nous avons vu qu’il est possible de freiner l’avancé du désert. Cependant, il reste aux hommes de mettre en place des politiques adéquates afin que l’eau, la principale source de vie puisse être acheminée vers ces régions désertiques où le bois est en majorité coupé pour le chauffage et constitue une perte dans la sauvegarde de l’écosystème. Ø Réduire la fabrication des objets non dégradables Les progrès technologiques font en sorte que les produits fabriqués résistent au temps et au métabolisme de la nature. Ces déchets, jetés à même le sol, résistent et contribuent à la dégradation de l’espace dans lequel nous vivons, en entraînant un corollaire de problèmes sur la santé des êtres humains. Le rôle des gouvernements étant de contrôler et de faire des lois pour réduire ces excès, il devrait y avoir des lois et des mesures de répréhension pour canaliser la production des produits tels les polyester, les éponges, le caoutchouc…qui ne sont pas biodégradables à long terme. Cette proposition est faite dans la mesure où les côtes gabonaises sont jonchées des détritus de toutes natures, sales et non dégradables pour la plupart. Ø Gestion de l’eau potable La plus grandes parties des conflits de la planète est due de nos jours à la rareté de l’eau potable qui n’est que de 2% sur la planète. Or nous savons que c’est une denrée de grande importance pour les besoins que ce soient humains, écologiques,…En conséquence nous devons prendre nos responsabilités. Et chaque être humain, sachant combien cette denrée est précieuse, doit se donner les moyens pour éviter le gaspillage qui nuirait aux autres peuples. Les médias, les collectivités et les gouvernements doivent mettre en place des réseaux de diffusion pour montrer l’importance de l’eau et les conséquences occasionnées par son absence sur la planète. Ensuite des fonds doivent être alloués aux laboratoires pour essayer de trouver des produits chimiques capables de la dépolluer dans les zones où elle est souillée et là où son absence est source de conflits. « return. |