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Ils ont instamment invité l'UE et les États-Unis et en particulier le G-10, à procéder "aux améliorations nécessaires de leurs offres en matière d'accès aux marchés et de soutien interne, pour ouvrir la voie à une reprise rapide des négociations. "
Le Groupe de Cairns a également adopté un programme de travail donnant pour instructions à ses négociateurs commerciaux d'œuvrer avec d'autres membres de l'OMC à faire pression pour obtenir des hausses substantielles de l'accès aux marchés et de participer aux travaux techniques sur le soutien interne et sur la concurrence à l'exportation, afin d'ouvrir la voie à la reprise des négociations.
Le programme de travail impliquera également des travaux analytiques et un travail de plaidoyer pour influer sur les réformes des politiques agricoles aux États-Unis, dans l'UE et dans d'autres grands pays qui octroient des subventions.
Le Groupe de Cairns à la recherche d'un compromis sur les produits spéciaux
Les ministres ont également abordé la question des flexibilités en matière d'accès aux marchés pour les pays en développement.
Les Membres du Groupe de Cairns sont dans des camps différents dans ce débat des plus litigieux dans les négociations du Cycle de Doha. L'Indonésie et les Philippines, par exemple, font partie du groupe G-33 de pays en développement, qui souhaite être en mesure de protéger 20% des produits agricoles du gros des abaissements tarifaires en les désignant comme 'spéciaux' pour des raisons de sécurité alimentaire, de garantie des moyens d'existence et développement rural. D'autres pays en développement tels que la Malaisie et la Thaïlande souhaitent toutefois que la capacité des Membres à désigner de tels produits soit plus limitée, dans la crainte d'une réduction des perspectives d'exportation. Tous ces 4 pays font partie du bloc central du G-20.
Le programme de travail adopté à Cairns donne pour instruction aux responsables du commerce de " contribuer à créer une convergence " sur la question des produits spéciaux, ainsi que sur le 'mécanisme de sauvegarde spéciale' auquel les pays en développement seront en mesure de recourir pour protéger les agriculteurs contre les brusques poussées des importations. Il leur a également été demandé d'examiner la question des voies et moyens de libéraliser le commerce des produits tropicaux, une question qui divise les pays en développement bénéficiaires de préférences commerciales pour de tels produits et ceux qui n'en bénéficient pas.
Les demandes du G-33 sont encore moins acceptables pour Washington (qui ne fait pas partie du Groupe de Cairns). Selon les responsables américains, elles constituent une 'catégorie noire' et ne permettent pas de déterminer la valeur réelle des offres d'accès aux marchés ; ils ont critiqué les propositions du groupe en partie parce qu'elles n'ont pas offert des abaissements plus forts des subventions, en juillet.
Les promesses de flexibilité - si d'autres pays agissent d'abord - ne sont rien de nouveau dans les négociations du Cycle de Doha. Bruno Julien, Ambassadeur européen en Australie, a néanmoins déclaré au journal australien the Weekend, au cours du sommet, à Cairns, que les États-Unis semblaient avoir fait une " offre supplémentaire " sur les subventions agricoles, bien que sans détails précis.
Le communiqué des ministres du Groupe de Cairns est disponible à :
http://www.cairnsgroup.org/meetings/20anniversary_communique.html
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Eric
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