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(cf. Rapport du Secrétaire général de l'onu; session d'organisation, 30 avril-2 mai 2001)
La composante sociale du développement durable va de la mise en oeuvre de l'équité au renforcement de l'identité des êtres humains dans la diversité.
L'équité c'est au niveau mondial la solidarité vis à vis des pays du sud (aide publique aussi développement) et la lutte contre la pauvreté. Le développement durable pose aussi le problème de l'équité intergénérationnelle et notre responsabilité vis à vis des générations futures. On distingue en général le développement humain, qui renforce la capacité individuelle par l'éducation et le partage de valeurs éthiques, et le développement social qui s'attache aux relations sociales et culturelles, aux capacités collectives et aux processus de décision, à la gouvernance.
Par développement humain le Programme des Nations Unies pour le Développement entend par exemple : responsabilisation, coopération, équité, durabilité, sécurité.
L’extrême pauvreté est la réalité quotidienne de 1milliard d’êtres humains qui vivent avec moins de 1 dollar par jour
La pauvreté est un phénomène qui se caractérise par des revenus peu élevés et une faible consommation; ce qui entraine par voie de conséquence la faim et la malnutrition, une mauvaise santé, un manque d’éducation et de compétences, un accès insuffisant à l’eau et aux services d’assainissement et une grande vulnérabilité face aux problèmes économiques et sociaux.
Et il va s'en dire que de faibles revenus limitent l’accès aux biens et aux services de base et le manque d’accès aux biens et aux services limite les possibilités de mener des activités rémunératrices.
La pauvreté est souvent liée à d’autres facteurs sociaux tels que l’appartenance raciale ou ethnique et l’identité sexuelle, et elle fait écho aux types de discrimination actuels ou séculaires dont sont victimes certains groupes sociaux.
Ce sont les femmes qui souffrent le plus de la pauvreté et ont en général le plus de difficultés à y échapper. Il est essentiel de permettre aux femmes d’avoir accès sur un pied d’égalité avec les hommes aux activités génératrices de revenus, à la terre, à l’eau, au crédit et aux autres ressources si l’on veut lutter contre la pauvreté. Les revenus perçus et gérés par les femmes démunies ont plus de chances d’être consacrés à l’amélioration de l’alimentation, des soins de santé, de l’éducation et à la satisfaction des autres besoins essentiels que ceux gagnés ou gérés par les hommes. Il est également essentiel de garantir à tous les enfants l’accès à l’éducation et aux soins de santé de base, ainsi qu’un accès à l’éducation sans discrimination pour les filles, quel que soit le niveau d’études. La pauvreté étant généralement évaluée sur la base du ménage (et non de l’individu), on manque d’informations sexospécifiques sur les taux et tendances de la pauvreté. Des données plus précises sont donc nécessaires pour analyser les aspects de la pauvreté liés aux disparités entre les sexes et mettre au point des politiques permettant de combler les écarts existants.
La pauvreté est généralement concentrée dans les zones rurales. Bien qu’il soit difficile d’établir une comparaison entre la pauvreté en milieu rural et la pauvreté en milieu urbain, on estime qu’environ 75% des pauvres du monde vivent dans les campagnes des pays en développement. Dans bon nombre de ces pays, la croissance économique et la réduction de la pauvreté observées récemment ont essentiellement concerné les villes, creusant l’écart économique entre milieu rural et milieu urbain. Le phénomène d’urbanisation ne fait qu’accroître la proportion de pauvres vivant en milieu urbain, mais on prévoit qu’en 2025, 60% de la population mondiale défavorisée vivra encore en milieu rural
En moyenne, 45 à 50 % des habitants d'Afrique subsaharienne vivent au-dessous du seuil de pauvreté. Cette proportion est beaucoup plus élevée que dans toutes les autres régions du monde, à l'exception de l'Asie du Sud. En 1993, on estimait que 40 % des habitants disposaient de moins de 1 dollar (des États-Unis) par jour pour vivre. Au moins 50 % des pauvres vivent dans cinq pays d'Afrique de l'Est et au Nigéria. Par ailleurs, l'intensité de la pauvreté - c'est-à-dire la mesure dans laquelle les revenus sont inférieurs au seuil de pauvreté - est plus grande en Afrique subsaharienne que partout ailleurs dans le monde.
Les conséquences de la pauvreté renforcent souvent ses causes complexes, ce qui aggrave le problème.
Il a été établi que les causes de la pauvreté sont l'accès insuffisant aux possibilités d'emploi; le manque de moyens de production, tels que terre et capital, et la quasi-impossibilité pour les pauvres d'obtenir du crédit, même pour de petits montants; l'accès insuffisant aux moyens de soutenir le développement rural dans les régions pauvres; l'accès insuffisant aux marchés où les pauvres pourraient vendre des marchandises et des services; la faible dotation en capital humain; la destruction des ressources naturelles, conduisant à la dégradation de l'environnement et à la baisse de la productivité; l'accès insuffisant à l'assistance pour ceux qui vivent à la marge ou pour les victimes de la pauvreté transitoire; le manque de participation des pauvres à la formulation des programmes de développement.
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Writer Profile
Lilian MOUYAGA
Je suis Lilian Mouyaga, étudiant en droit;
Je suis passionné par la défense des droits de l'homme et aussi ceux de l'enfant;
toujours prompt à partager mon expérience et celles des autres, je reste ouvert à toutes suggestions, pour apprendre et comprendre ce qui m'echappe!
Pour un monde meilleur, j'estime que les 8 objectifs du millénaire sont une ligne directrice à suivre, mon engagement réside dans la maxime gabonaise qui explique: "qu'un seul doigt ne peut laver tout le visage à lui seul"!
L'écriture est le meilleur moyen de véhiculer les idées et les opinions;
leur confrontation laisse apparaitre des solutions qui peuvent profiter à tous pour la bonne marche des choses dans le monde.
L'engagement de la jeunesse est cruciale dés lors qu'elle peut être perçue comme une sorte de relais ou de table ronde entre deux générations, l'une apportant son expérience, l'autre contribuant par la fraicheur de ses idées et son dynamisme.
Au gabon on a coutume de dire que "le vieil homme voit asssis ce que le jeune pour voir, a besoin de se mettre debout".
C'est une façon pour moi d'inciter, d'encourager davantage ce "partenariat", car il saura sans aucun doute nous conduire vers ce à quoi nous aspirons tous: un mieux être planétaire!
Merci
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