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Comme si cela ne suffisait pas, certains de ces pays riches et cupides, grâce à leurs immenses potentiels, veulent encore concurrencer ces pauvres pays dans la production des matières premières, leurs seuls produits d'exportation dont les prix leurs sont même imposés, afin de monopoliser ce secteur pour leurs seuls profits. nous prenons pour exemple le cas du coton.
A ce rythme, que produiront donc à la longue ces pays pauvres, si on ne leur laisse même pas de place sur le marché des matières premières qu'ils ont? Avec les contraintes internationales, leurs besoins s'avèrent supérieurs à leurs revenus et ils entrent dans la logique de la dette. Le fait de les réduire en mendiants internationaux ne fera qu'alourdir ces dettes qu'ils seront incapables de payer avec le temps et finirons par se vendre eux même comme esclaves pour pouvoir vivre. Ce phénomène est déjà une réalité de nos jours et perdurera si rien n'est fait.
II QUELLES SOLUTIONS APPORTER?
Le problème de la pauvreté ainsi cerné, il est de la toute première importance de trouver des solutions et pratiques.
Tout d'abord, notons que, pour prétendre lutter réellement contre la pauvreté, un changement total et profond doit s'opérer dans les coeurs et les mentalités des hommes, particulièrement les hommes de pouvoir. La solidarité internationale doit plus que jamais être renforcée, l'humanité entière doit se reconnaître comme faisant partie d'une même nature et arriver à un stade où les principes de race, de religion, de langue, de culture, de tendance et tout autre forme de différence doivent être abolis, pour laisser place à une humanité régénérée, harmonieuse et homogène dans laquelle chacun se reconnaîtra comme étant un TERRIEN!
Avant d'atteindre ce stade qui n'est certainement pas pour bientôt, les actions concrètes en ce sens doivent être menées particulièrement dans les pays touchés par la pauvreté. On peut prendre en compte plusieurs approches:
1- LA REDUCTION DE LE POPULATION.
En effet, les pays pauvres doivent contrôler leurs naissances en équilibrant leurs nombres proportionnellement aux revenus moyen de chacun. Que ceux qui n'ont pas de revenus stables, permanents et suffisants s'abstiennent d'avoir des enfants, ni même de se marier. Qu'ils s'occupent tout d'abord d'eux-mêmes. Cela permettra aussi pour les gouvernements de bonne volonté de développer les politiques de sécurité sociale afin de mieux gérer le bien être de ses populations. Dans les pays pauvres, ces systèmes de sécurité sociale sont quasiment inexistants.
2- RENFORCER L'ECONOMIE NATIONALE
Par une politique de bonne gouvernance des biens et des produits, créer et diversifier la production industrielle et scientifique, répondant aux besoins des populations, contrôler les importations et si possible, les limiter au strict minimum, tout en revalorisant l'importation des produits disponibles qu'on aura produit en qualité et en quantité. Sur ce plan, l'Afrique subsaharienne doit faire beaucoup de sacrifices en revenant et en acceptant de n'acquérir que ce qui lui est nécessaire pour sa vie, sa santé et sa sécurité. Plusieurs se font des illusions en voyant en des immeubles, des grands hôtels luxueux, de belles voitures , des belles villas et autres, des signes de développement. Rien n'est plus faux! Cela ne profite qu'à une poignée d'individus qui ont brûlés les étapes et les ont, pour la plupart, obtenus par des moyens douteux. Les biens du pays doivent être équitablement gérés en fonction des besoins prioritaires des populations. certaines « entreprises sangsues » doivent être chassées d'Afrique; car, ils font plus rêver les pauvres gens que de les pousser à réfléchir positivement dans le sens de leur développement à long terme.
3- UN SYSTEME EDUCATIF APPROPRIE
Les pays pauvres doivent également développer des systèmes éducatifs qui répondent à leurs critères socio-culturels. Cela permettra aux jeunes formés de pouvoir mettre en valeur sur le terrain les connaissances acquises et produire ainsi des biens, que de suivre comme des automates un système rigide sans améliorations notables et n'ayant rien à voir avec leur contexte, juste pour pouvoir travailler plus tard dans les bureaux de la fonction publique ou chômer s'ils ne sont pas recrutés. Les jeunes doivent être capables, grâce à leur formation, de trouver eux même des solutions à leurs problèmes de développement. Ils doivent être les moteurs et les innovateurs des entreprises privées, des chercheurs, et des producteurs des richesses scientifiques et techniques. Cela, dans le but de vaincre la médiocrité et de participer activement à la construction de leur pays et au progrès de l'humanité. Les gouvernements au sein desquels chaque dirigeant doit se contenter de son salaire déjà confortable, doivent mettre sur pied des structures permettant effectivement la promotion des idées novatrices et concrètes des jeunes, particulièrement dans les domaines de la recherche fondamentale et de la recherche appliquée, de la production scientifique et intellectuelle. Une prise de conscience de la part des jeunes s'avère donc nécessaire et leur engagement au travail doit être sans relâche; car, comprendre qu'être pauvre c'est n'avoir pas travaillé ou n'avoir pas suffisamment travailler est un atout.
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Pouabe emmanuel
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Comments
Lutte contre la pauvreté:charité ou devoir Yambwa, Nziya Jean-Pierre | Jun 1st, 2005
Pauvreté n'est pas vice dit l'adage. Aujourd'hui, nous nous battons contre la pauvreté. Cela veut dire qu,elle est devenue un vice dans notre societé. Elle est meme devenue source de vices.
Et l'on ne se bat pas contre un vice par charité mais par devoir.
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