by Eric DOMBOU
Published on: Oct 26, 2006
Topic:
Type: Opinions

Le tourisme est l’une des premières activités économiques mondiales. Sous certaines formes, ce secteur d’activités participe largement au développement des territoires. Il permet aux personnes de toute origine de connaître d’autres milieux. Au cours des années, le concept de tourisme à beaucoup évoluer et le développement des transports a permis l’effacement des barrières du tourisme et la mondialisation son accès a tous !

Le développement du Commerce Equitable il y’a quelque années à fait développer des concepts nouveaux. Outre le « consommons local » développé par les populations du Sud pour faire face au dumping du Nord, certaines régions marginalisés des pays du Sud ont développé des stratégies ingénieuse et pluridisciplinaire pour faire face aux situations difficiles et assurer ainsi leur sécurité alimentaire. Complémentaire à l’agriculture, ces créneaux constituent pour les familles paysannes, un moyen d’amélioration de leurs conditions de vie.
L’agrandissement du fossé entre les pays pauvres et riches, la chute des cours des matières premières, ajouté aux changements climatiques ont rendus aléatoire les productions surtout dans les pays sous développés. Cet état des choses n’est pas pour garantir la sécurité alimentaire aux familles.

D’où le développement de stratégies nouvelles et plus ingénieuses telles : les migrations saisonnières, les petits commerces, l'artisanat…
C’est donc dans ce contexte que se développent depuis plusieurs années maintenant des initiatives des populations liées au tourisme rural.

Avec la mondialisation, le développement du transport aérien l’arrimage de plusieurs pays du Sud aux normes internationales de transport, le tourisme a connu un fort développement. Cependant, les touristes à nos jours recherchent de nouvelles destinations. Même si les filières traditionnelles (plage, safari..) connaissent toujours leur affluences d’antan, de nouvelle façons de s’épanouir sont de plus en plus recherché par les touristes.

Dans ce contexte, il s’agit de rendre utile son voyage, de faire un tourisme responsable, utile pour les personnes qui accueillent.
Les touristes ne veulent plus seulement développer l’économie nationale en fréquentant les grands hôtels mais nouer avec les populations dans leur terroire dans l’authenticité de leur culture.
Les territoires ruraux ont de ce fait un potentiel touristique inestimable. Ceci d’autant plus que les ressources naturelles sont dans la plus part des cas préservés.

Le potentiel touristique de plusieurs pays du Sud reste encore mal connu et inexploité même si de nombreuses organisations et des tours opérateurs proposent de plus en plus de destinations. Le développement de ce secteur devrait permettre de lutter contre la pauvreté dans les pays du Sud et de juguler chemin faisant dans les régions où on la développe la lutte contre l’exode rural.

Dans les pays du Sud, le circuit d’un tel produit n’est pas organisé ce qui laisse libre cours à l’amateurisme, l’arnaque et la plaisanterie. Ainsi, l’organisation dans les pays prestataires de ce type de service de juguler le flux de l’exode rural, ce qui aboutirait par la conservation par les personnes restées dans l’authenticité de leur culture de la conserver et de préserver leur patrimoine. Ainsi, le tourisme devient une source non négligeable de rentrée de fonds pour les collectivités.

Bien qu’il soit une source non négligeable de rentabilité pour ceux qui l’exploitent, les bienfaits qu’on attribut au tourisme solidaire ne demeurent pas inépuisable. Par ailleurs, les dérives qui en découlent sont légions. Les zones où se développe le tourisme solidaire comme dans le cas du tourisme traditionnel peuvent très vite connaître des méfaits inhérents à une telle activité. On ne citera jamais assez : la destruction du milieu naturel, des traditions locales, le développement d’une économie à deux vitesses génératrice d’une inégalité sociale encore plus accrue, prostitution(MST/SIDA), drogue, abandon des travaux de la terre, banditisme…..

Le tourisme solidaire ne sera un formidable outil de développement qu’à la condition de connaître les limites et de travailler à son intégration harmonieuse dans les territoires de l’économie paysanne et des situations complexes.
C’est dire que le développement du tourisme doit intégrer un environnement, un développement parallèle juste et complémentaire de l’économie locale.

Les touristes sont des acheteurs potentiels sur les marchés locaux, les agriculteurs peuvent de ce fait proposer des produits de qualité et du terroire. C’est en fait l’activité agricole et pastorale qui façonne les paysages des zones touristiques les rendants plus attractifs. Mais l’activité touristique ne se développera véritablement que lorsque l’accès à des services minimum comme l’eau, l’électricité, l’assainissement, les voies de communications seront assurés par les gouvernements et aussi, lorsque les collectivités feront une bonne distribution des revenus substantiels que génère l’activité touristique.

Pour un développement rural global et concerté, le rôle de la jeunesse et des organisations des sociétés civiles sera d’accompagner dans leur démarche les collectivités et les organisations qui militent pour un tourisme solidaire. Dans ce rôle, ils pourrons aider à la réflexion sur le tourisme comme composante de la vie rurale tout en prenant soin d’intégrer les questions productives, de sauvegarde de l’environnementale et culturelle, de commercialisation et enfin de renforcement des capacités des préposés au travail pour aligner sur les normes internationales cette profession.

Eric DOMBOU

MIEUX COMPRENDRE LE TOURISME SOLIDAIRE ?
Quelques sites internets :

www.tourisme-solidaire.org
www.tourisme-solidaire.uniterre.com
www.tourisme-dev-solidaires.org/
www.visiondumonde.org/


BIBLIO : Synthèse articles


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