by Landry N. Mayigane | |
Published on: Sep 27, 2006 | |
Topic: | |
Type: Opinions | |
https://www.tigweb.org/express/panorama/article.html?ContentID=8101 | |
Le constat est amer par rapport à la situation de l’emploi pour la jeunesse africaine en ce XXIème siècle. Ceci se remarque notamment par la croissance exponentielle du taux de chômage qui est un phénomène alarmant qui revêt non seulement des conséquences criardes sur la société africaine mais aussi constitue un vice rédhibitoire sur le processus de développement économique de l’Afrique. En effet, la pluralité des cadres impétrants de compétence à la recherche de l’emploi et la disparité du marché de l’offre de l’emploi peuvent se prêter à justifier ce tableau sombre sur l’emploi dans le continent noir. Par ailleurs, plusieurs autres causes peuvent également être imputées à cela , on signalera entre autres le taux d’analphabétisme élevé, l’exode rural, l’incompatibilité entre l’offre et la demande sur le marché de travail, le manque de créativité de la jeunesse, le favoritisme dans le recrutement de nouveaux cadres et la politique d’ajustement structurel. Le manque de travail expose ces jeunes à une pauvreté et en guise d’escapade ces derniers posent certains actes pas toujours de bonne légitimité. La liste des conséquences liées à ce diagnostic établi sur l’emploi ne peut être exhaustive. De l’immigration vers les pays occidentaux dans la quête de l’eldorado vers les actes de vandalisme, ce sont des faits qui au fil du temps fragilisent la cohésion de la société africaine, l’ultime héritage des ancêtres. On notera associés à ce phénomène de manque de travail la fulmination de la mendicité, la prostitution et le banditisme qui sont des gangrènes qui parsèment les rues des banlieues africaines. La drogue et la libre circulation des armes légères et de petit calibre rendent encore les banlieues dangereuses de fréquentation. Pour pallier ce problème, un certain nombre de recommandations sont proposées. Ainsi les autorités compétentes doivent encourager les jeunes dans la création des entreprises. Mettre à la disposition de ces derniers les moyens (crédits) et les compétences requises pour une installation efficiente dans le secteur privé. Mettre en place des ateliers de formation en métiers et des campagnes d’alphabétisation pour ceux qui n’ont pas eu la chance d’aller à l’école. Créer et instituer un ministère avec comme prérogative principale orienter les jeunes nouveaux diplômés et les aider à être intégrés dans le milieu professionnel : Ministère d’insertion professionnelle. Et enfin, que la politique de l’éducation du pays soit celle adaptée aux réalités et besoins du milieu de l’emploi. Comme l’a dit l’économe anglais Robert SPENCER, l’objetif de l’Education ne doit pas être seulement le savoir, mais aussi l’ACTION. ©LMay/06 Contact : ndriko@yahoo.com « return. |