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L’intention des Mots Printable Version PRINTABLE VERSION
by Bohemian Bonnie, Canada Sep 18, 2006
Peace & Conflict   Opinions
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L’intention des Mots J’ai participé au « Circle of All Nations Spiritual Gathering » sur le lac Bitobi, de la communauté de Kitigan Zibi Anishnabeg à Maniwaki, qui se tient annuellement sur le sol du terrain du grand père William Commanda, au début du mois d’août dernier. Cet amérindien algonquin reconnu, qui a fondé l’organisme « A Circle of All Nations, A Culture of Peace », veut tout simplement apporter davantage le message de la paix sur terre, et pour tout les peuples en se basant sur le développement de la puissance des quatre aspects de la nature humaine : émotionnel, physique, spirituel et mental. Plusieurs années passés, il y eut une vision : de permettre aux gens des quatre coins du monde, de se réunir chez lui pour partager des connaissances avec un focus particulier sur la sagesse indigène, la justice social, l’harmonie racial, et la construction de la paix basée principalement sur la roue de médecine amérindienne, mais aussi pour échanger et faire qu’un avec nos différences. Le grand père lui-même parle toujours d’amour, de pardon, de respect et de responsabilités qui sont les valeurs spirituelles primordiales qui transforment soit une personne, une communauté, et/ou même un peuple. L’espoir, la compassion, la sympathie et l’empathie sont des qualités et des vertus qui viennent avec le tout, de façon à guérir et transcender la réalité, une réalité de paix, pour toutes les cultures sur la planète.

C’est simple, nous sommes des individus uniques, mais nous faisons ensemble, qu’une humanité. La première année que j’ai participée à cet événement, j’ai vite compris quelques petites choses. Le Canada ouvre grandes ces portes aux immigrants et réfugiés, toujours avec quelques conditions. La plus importante que je tiens aujourd’hui à souligner ; nous ne sommes pas un « melting pot », mais on demande le respect de nos lois, de notre culture et de notre pays. Mais les lois de qui, de quelle culture, ainsi, de quel pays ?

J’aime bien comment le musicien amérindien des Etats-Unis Robbie Robertson le dit bien dans une de ses chansons anglophone : « America is a free land, because white people still haven’t paid for it ! » Ainsi, on demande au reste du monde, de respecter notre pays, mais nous n’avons toujours pas accepter de reconnaître et de respecter, les gens, les peuples qui précédaient l’arrivé des blancs…

Je me suis souvent questionné sur mon identité culturelle en tant que Nord Américaine, mais surtout, en tant que femme blanche, à racine amérindienne, qui n’a aucunement eu la chance de connaître ses ancêtres riches et abondant de valeurs et de respect naturel pour le cycle de la vie et de Mère Terre. Un jour, lors de questionnement personnel, j’ai réalisé pourquoi je ne connaissais pas mon histoire, mes ancêtres.

Mes grands-parents, et mes arrières grands-parents amérindiens, ont été assimilés et obligés d’être élevé par les institutions structurées qu’on nomme communément : les réserves et les écoles résidentielles. Ces endroits qui étaient principalement fondés pour assimiler les peuples amérindiens aux coutumes et structures des nouveaux arrivés, imposaient des conditions de vie, et qui avaient comme objectif ; de détruire toutes appartenance à ses racines, sa famille, ses croyances, et ses habitudes de vie. Si mes ancêtres ont dû perdre leurs origines, ce n’est pas pour rien, qu’ils n’ont pas pu me les transmettre.

Malgré les problèmes d’autrefois, et notre regard maintenant sur le passé, on ne peut s’empêcher de voir que la plupart des problématiques ont peut-être changé de forme, de noms, de situations, mais elles sont toujours et encore existantes, en plus de causer encore, les mêmes résultats.

Ces systèmes qu’on peut maintenant catégoriser de génocide, ont pu quand même bien facilement, accomplir la tâche d’assimilation de ces peuples à tout prix, qui pourtant, vivaient en harmonie avec la nature sur l’île de la Tortue, depuis des millénaires, sans même l’avoir endommagé. Ce n’est pas parce qu’eux avaient une civilisation fondée sur la parole, et non pas à l’écrit, et qu’ils ne construisaient pas des gratte-ciel pour « fonctionner adéquatement » en tant que société, que ça fait d’eux davantage, un peuple sauvage. Mais malheureusement, la Cour Suprême du Canada, n’a toujours pas choisi de reconnaître leur identité comme civilisation à respecter. Ainsi, comment peut-on demander à un peuple de se réapproprier leur rôle dans une communauté si nous n’avons toujours pas reconnu leur droit d’être qui ils étaient, qui ils sont.

Ça commence de loin, les problèmes que nous voyons de nos jours, partout sur Terre. Ainsi, je crois que les manifestations de la violence du langage et la violence tout court, au sein de ma communauté, au sein de mon pays, au sein du monde entier dans le fond, a ses débuts, dans le non-respect de la diversité de chacun, et de cette planète qui nous supporte, qui nous donne vie. Il nous faut arrêter de regarder seulement la surface de la chose. De nos jours, nous devrions être capable d’être assez mature il me semble, pour qu’on s’avoue, qu’il nous faut regarder les souches, les racines des dilemmes, que nous faisons face partout sur terre. La quête du pouvoir et du contrôle par une poignée de main de gens, est preuve d’un état de conscience et d’un état d’âme qui ne fait plus de sens, dans cette ère de mondialisation et de pluriculturalisme !… Nous ne pouvons plus nous empêcher de reconnaître et faire à croire d’ignorer la source des problèmes. Si nous voulons vraiment éradiquer la pauvreté, la haine, la violence, le négatif de nos communautés, il nous faut commencer à reconnaître la valeur de chacun, de chaque individu comme contributeur essentiel au destin de la population humaine entière. Avec tout ces mots, et toutes ces langues, et toutes ces différentes interprétations de langage, je crois qu’il nous faut retourner à nos sources, et commencer à être à l’écoute de l’intention du cœur des gens. Cela, malheureusement, ne se fait pas à partir de la partie supérieure de l’ego de l’homme, mais bien à partir du siège social de notre âme.





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Bohemian Bonnie


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Comments


l'intention des mots
amine justrca | Dec 4th, 2006
j'ai eu énormément la vonté et le plaisir de lire votre article et j'ai eu la chance de la continuer. la société de paix qui respecte chacun de nous qui respecte l'autre car c'est un étre qui vis sur terre . je veux juste vous signaler que ce qu'as fait la différence ou l'étape qui as souscité de telles problématiques était l'étape de la renaissance européene et c'est par la colonisation que le peuple européen ont pris le commandement du monde toute en écartant les peuples qui vivait dans un monde de prosperité et d'éthique. je pense que la relation entre les hommes doit d'abord se faire au pied d'égalité notion de base qui reléve vers le respect des autres en créant un nouveau monde ou chacun est libre de faire ce qu'il veut le temps qu'il respecte les autres. j'éspere que j'aurai la chanse de continuer un tel discusion. à vous la parole et je vous remercie



saindique Jean marc | Dec 7th, 2006
je te félicite Bonnie tu fais un grand travail,il parrait que les lois sont appliquées parfois en faveur d'une catégorie d'individus mais pas pour toute les composantes d'une société et cela comme si ces hommes ou ces femmes,ces enfants ou ces adultes n'ont pas d'une manière ou d'une autre contribuer à la croissance économique,à l'épanouissement ou à la paix sociale.je veux croire que tu vas faire beaucoup pour la population humaine avec tes écrits.je te suis je suis là...



lisemene residor | Dec 7th, 2006
je crois que la violence du language est une poésie pour dans ma communauté dans laquelle où semble t-il beaucoup d'hommes et de femmes deviennent des poètes à forte de proferer des méchancetés les uns envers les autres.je vous félicites Bonnie votre combat est aussi le mien...je vous accorde dix ajouté à mon vote

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