Nous disons que le débat n'est pas au niveau des parents , cela vient de nous mêmes d'abord . Le miracle quotidien que j'entends içi , n'est d'autre que cette « honte » de montrer à l'autre là où on habite . Je dis l'autre , parce qu'il y a lieu de constater que même les amis ont parfois hontes de se montrer les maisons .
De fait le jeune garçon a honte d'amener sa jeune compage dans son lieu d'habitation , parce que la maison se trouve non seulement dans un bidonville; mais qu'elle ressemble à une ferme . On a honte de se faire découvrir par l'autre . Mais qu' allons nous faire pour comprendre les difficultés des autres , leur venir en aide si possible , si les rencontres se limitent qu' à l'école , au collège , université , à la plage et biens d'autres coins .
En effet, « jeunes » si nous ne sommes pas encore au courant , sachons le dès aujourd'hui, le complexe que nous avons , pour améner les autres chez -nous , est un « frein » pour le developpement dans le processus d'echanges de cultures au niveau national surtout . Parce que si je ne peux pas monter mon domicile à un ami gabonais , ce ne sera pas à un ami européen que je le ferais. Ainsi , ceci montre combien de fois les jeunes ont honte de tout ce qu'ils possèdent . Or , chacun sait qu'on ne peut en aucun cas choisir ses parents ; à la limite on peut selectionner ses amis
La découverte et la connaissance de l'autre ne sont pas données une bonne fois pour toute . D'ou l'extrème nécessité de fréquenter les domiciles de ses proches. Pour dire en réalité que nous avons besoin des autres et les autres ont besoin de nous . Il convient cependant de montrer aux autres notre vraie image, malgré tout . Car , c'est uniquement de cette façon que nous allons apprendre à bien connaître les autres et connaître nous mêmes et, devenir plus fort au milieu des autres . En effacant simplement ce complexe en nous , en brisant les frontières les échanges deviennent alors plus faciles et se poursuivent .
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