L’existence du SIDA, plus qu’une croyance, est une réalité mêlée à notre existence quotidienne. En prenant bien les précautions bien connues pour l’éviter, on donne un SENS A SA VIE, on se protège et on protège l’autre être bien aimé. Dans l’intérêt de notre propre vie et celle des autres que nous aimons tant, préservons-nous du VIH/SIDA. Car il constitue le premier facteur de douleur et de souffrance de l’être infecté pendant la maladie et la souffrance des autres après la mort.
Le SIDA étant une maladie mortelle, générant douleur et souffrance, il revient à chacun de nous de d’apporter sa contribution, aussi modeste que cela puisse paraître, en définissant une ligne de conduite claire à sa vie, et surtout en contribuant dans la mesure du possible à l’avancée de la médecine, par les financements dans les recherches en vue de trouver des remèdes efficaces contre ce mal du siècle. Avant tout cela un changement de comportement s’impose à toute l’humanité. Opter pour cette transformation personnelle, c’est vouloir établir des principes qui permettent à l’individu de vivre aisément.
La protection de la vie est donc une affaire de maîtrise de soi et du respect de l’autre dans cette lutte commune. Pour mieux protéger sa vie, il est beaucoup plus indiqué de connaître son statut sérologique et celui de son ou sa partenaire. C’est donc un pas vers de véritable connaissance de l’autre, l’intégration de ses croyances, ses valeurs, ses craintes, sa morale ses principes et son idée de prévention de la vie. C’est déjà un pas vers l’acceptation de l’autre, un pas vers la réciprocité.
Afin de nous valoriser et valoriser ce que nous possédons, nous devons nous ouvrir aux autres. La réciprocité en relation avec le SIDA consiste à prendre ses responsabilités face à la maladie : informer, protéger les autres et se protéger soi-même. Si je suis contaminé, il est de mon devoir de protéger l’autre ; par exemple lors d’un rapport sexuel, exiger le préservatif et informer l’autre que je suis porteur du VIH. Ceci n’est possible que par une communication vraie et directe.
Conseils pratiques pour la prévention
*Encourager les gens à faire le test de dépistage.
* Garder les mêmes relations sociales avec les séropositifs.
Pour que la communication soit vraie et directe au même moment, il faut que les interlocuteurs se fassent confiance réciproquement. Cette confiance est le seul moyen d’assurer une vraie participation et un vrai partage. Il faut toujours communiquer en toute situation pour éviter la méfiance, la suspicion, la haine, les préjugés, les regrets, la discrimination. Il est surtout essentiel de communiquer pour se faire dépister, et protéger l’autre, pour éviter le SIDA, pour éviter le mauvais choix dans la vie et pour avoir du plaisir tout en étant en bonne santé.
En résumé, notre écrit n’a pas pour objectif de bannir de nos vies les plaisirs, mais de faire de nous des hommes avertis, responsables. C’est pourquoi nous ne devons jamais perdre de vue ce principe humaniste qui dit : « si tu poursuis le plaisir, tu t’enchaînes à la souffrance. Mais tant que tu ne nuis pas à ta santé, jouis sans inhibition quand l’opportunité s’en présente ». Dans cette lutte commune pour la recherche du plaisir vrai, c’est-à-dire la vie, nous avons besoin du concours de tous, d’où l’importance d’une "non discrimination" que nous découvrirons dans le prochain journal.
Merci à vous tous qui nous aviez lu. Et si vous voulez participer à la CAMPAGNE DE PREVENTION IST - VIH / SIDA ou pour de plus amples information rejoignez sur :
E-Groupe "Mouvement Humaniste"
Max Placide AHOUANSOU
Association Défis Jeunes pour le Développement (ADJD)
E-mail : adjdfr@yahoo.fr
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