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Les jeunes et les TIC : cas du Cameroun Printable Version PRINTABLE VERSION
by Pascal Bekono, Cameroon Nov 25, 2005
Technology , Child & Youth Rights   Opinions
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Au Cameroun, la tranche de 0 à 30 ans représente plus de 70% de la population, constituant à cet effet le fer de lance de la nation. Bien que la jeunesse dispose des qualités tels que la créativité, l’innovation, le dynamisme et l’envie de s’arrimer aux nouvelles donnes, elle constitue pourtant la couche la plus vulnérable.

C’est aussi chez les jeunes que l’on retrouve la majorité des sans emplois, des personnes vivant avec le VIH/SIDA, etc.

L’arrivée des technologies de l’information et de la communication a donc très rapidement ouvert de nouvelles perspectives aux jeunes pouvant y avoir accès, notamment à ceux qui résident dans les zones urbaines, entraînant bien évidemment des divergences d’intérêts dans son utilisation.

Les TIC rôle et fondements
Si les Technologies de l’Information et de la Communication attirent l’attention de toute la société actuellement, c’est parce qu’elle sont devenues incontournables. Comme leurs noms l’indiquent, ce sont des instruments permettant la transmission, la diffusion, et l’information. La téléphonie, l’Internet, les médias, l’informatique en sont les principaux axes. Son émergence s’est fait ressentir au Cameroun vers 1997 avec l’arrivée de l’Internet.

Impacts sur la jeunesse
Les TIC ont véritablement la capacité de changer les mœurs des jeunes et favoriser à cet effet le développement social. Tout d’abord, leur arrivée a vu la prolifération de métiers tant au niveau secondaire que tertiaire. C’est ainsi qu’on a vu s’accroître les cybercafés, les boutiques spécialisées dans le domaine des TIC, les vendeurs, les opérateurs des appels téléphoniques (callbox), des dépanneurs d’appareillage, etc.

L’utilisation de l’Internet est très diverse dans le milieu jeune. On assiste déjà régulièrement, à la recherche d’ informations à caractère scolaire ou universitaire, à la mise en réseau d’associations de jeunes aux partenaires extérieurs, mais aussi aux discussions en direct (chats), etc. Mais, les jeunes se livrent également à l’utilisation erronée de l’Internet par la diffusion des fausses nouvelles, d’arnarque, d’escroquerie, la recherche des circuits de prostitution, etc.

Dans le secteur de l’éducation, l’enseignement des TIC est de plus en plus sollicité. De même, on assiste de plus en plus à l’intégration de l’enseignement de l’informatique dans les écoles et collèges basés en zones urbaines.

Difficultés :

Si la jeunesse urbaine semble profiter de l’arrivée des TIC, ce n’est pas le cas pour celle vivant en zones rurales. Ces zones n’attirent pas les ISP (Fournisseurs d’accès Internet) en raison tout d’abord des conditions d’accès souvent très périlleuses (absence d’électricité, routes non praticables, etc.), de la pauvreté des population et parfois de leur illettrisme. De plus, dans certaines zones périurbaines, le prix d’accès aux TIC notamment l’Internet lorsqu’il existe est élevé malgré la mauvaise qualité des services des opérateurs. De plus, les jeunes ruraux, très actifs dans le domaine de l’agriculture ne sont pas encore assez sensibilisés. Par contre, la téléphonie mobile essaye de s’y étendre de plus en plus.

Rôle et Implication de la Société Civile

La société civile est considérée d’après ses statuts comme le contrôleur et le conseiller des populations auprès du gouvernement. On note une implication de la société civile camerounaise dans la société de l’information. Mais, cette implication reste minime vu la faiblesse des participants et le caractère individualiste des membres qui la compose. Elle n’est pas suffisamment active pour booster le gouvernement. De plus, la société civile camerounaise intègre très peu la jeunesse dans ses activités. Les raisons évoquées de ce laxisme et de cette non implication résident d’après les membres de la SC du manque de moyens financiers et de la non structuration des organisations de jeunes.

Rôle et Implication des structures étatiques

Le gouvernement pour sa part, essaye timidement de prendre des mesures pour faire accéder la population aux TIC. Il y a quelques années (30 novembre 2001), le chef de l’état a inauguré les premiers centres multimédias dans deux établissements scolaires de la capitale. A ce jour, une dizaine d’établissements disposent de tels centres. A présent, les six universités d’états sont connectées entre elles grâce aux VSAT, et un projet de transmission des données dans les zones reculées par fibre optique est en cours. De plus, les taxes d’importation sur les équipements des TIC ont été supprimées par un décret officiel, mais la réalité au niveau de la douane est tout autre. La politique de vulgarisation des TIC en milieu rurale est quasi inexistante.

Possibilités et recommandations :

Bien que certains établissements proposent des programmes éducatifs informatique, ceux ci ne sont pas encore régis par le ministère de tutelle. D’où la nécessité de définir un programme commun, en vu de jauger le niveau d’éducation de la jeunesse.





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