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L’Eau doit être considérée un droit humain fondamental inviolable Printable Version PRINTABLE VERSION
by Spéro Hector ACKEY, Benin Nov 10, 2005
Environment , Education   Opinions

  

Depuis la nuit des temps, l’eau se retrouve comme une ressource et a toujours occupé une place de premier choix. Comme le citais Antoine de St- Exupery, Il n’a ni goût, ni arôme et donc on peut pas le définir. Mais conclut-il, il est essentiel à la vie.

Face à ce tableau déjà peint par cet écrivain français, il est aisé de dire que l’eau fait partie des ressources naturelles la plus vitale. Mais force est de constater que cette denrée se fait se plus en plus rare en raison de l’utilisation dont elle sujette.
Les pays développés et les pays en voie de développement ne vivent pas les mêmes réalités et la répartition de l’eau sur la planète terre se fait de façon très inégale.
Ainsi, un canadien utilise en moyenne six fois plus d’eau par jour qu’un indien et trente fois plus qu’un villageois Kenyan.Soit 326 litres contre 53 et 10 respectivement. A cela il faut ajouter les disparités observées au sein d’un même pays de sa zone rurale que celle de zone urbaine. Considérons le cas de l’Indonésie dont l’accès à l’eau potable est de 89 % en Zone urbaine et de 69% pour la zone rurale voire moins avant le tsunami.
S’il est vrai que le nombre de personnes utilisant l’eau salubre a considérablement augmenté, passant de 77 à 83 % soit un milliard de plus, il n’en demeure pas moins que ceux qui boivent de l’eau provenant des sources insalubres comme les puits non protégés, les rivières et les étangs ou les vendeurs ambulants se retrouvent à 1,1 milliards. Et comme la demande en eau se fait de plus en plus forte, les plus démunis ont peu de chances de bénéficier d’une meilleure répartition.
Pour que la redistribution des richesses en eau potable se fasse de façon plus égale, il faut créer une solide chaîne de responsabilités politiques liant des politiques justes à de bonnes gestions.
L’autre revers de la médaille se retrouve être le problème de la privation de cette denrée vitale. Des organismes comme Développement & Paix ont levé le bouclier face cet état de fait et ont même lancé une campagne d’éducation sur le thème de l’eau commencée depuis 2003 et qui prendra fin en 2006. Pendant cette campagne les institutions de Breton Wood notamment la banque mondiale a été interpellée par le dépôt d’une déclaration et de pétitions l’année dernière. L’objectif était de faire prendre conscience à cette institution sur le non fondé de la privation de l’eau et que l’accès potable est un droit humain fondamental. Étant entendu que l’eau est un bien commun à tous, il ne devrait pas faire l’objet d’une privatisation.
L’Indonésie grand archipel de plus de 17000 îles un exemple de pays sous-développé, s’est vu contraint de privatiser ses services d’eau. Ainsi développement & Paix a demandé à la Banque Mondiale de cesser de lier ses prêts aux conditions de privatisation d’eau; de renforcer le rôle du secteur public dans la distribution et la gestion des services d’eau ; et enfin d’assurer partout l’accès à de l’eau potable à un prix abordable pour les pauvres notamment les pays sous-développés.
Le 22 mars de chaque année marque la célébration de la Journée Mondiale de l’eau et l’année 2005 a marqué le début de la Décennie Internationale d’action « l’eau, source de vie », une initiative internationale visant à fournir aux foyers et aux écoles du monde entier l’eau potable et en installations sanitaires de base. La fourniture de ces services aux ménages les plus démunis est au centre des initiatives visant la réalisation des objectifs d’ici 2015 d’un grand nombre des objectifs du développement du millénaire (OMD), en particulier l’OMD 4, qui appelle le monde à faire baisser d’au moins deux tiers le décès des enfants dû aux maladies hydriques. Pour Carol Bellamy, Directrice Exécutive de l’UNICEF, le problème est loin d’être résolue car affirme-t-elle : « les privations continueront tant que l’accès à l’eau potable sera considéré comme un privilège et non comme un droit inviolable. »
Car conclut-elle, les obstacles n’existent que dans notre imagination.


Sources : Développement & Paix, UNICEF







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