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Le premier Objectif de développement du millénaire de l'ONU est de réduire de moitié le nombre de mal-nourris dans le monde d'ici à 2015;
Pour les pays en voie de développement (PVD), durement affectés par les problèmes nutritionnels liés à la famine, yarriver passe nécessairement par une révalorisation du secteur agricole, car les trois quarts des victimes de la pauvreté absolue sur la planète habitent dans des régions rurales, et leurs moyens de subsistance sont le plus souvent liés à l'agriculture!
Cependant, à côté de cette noble et pure activité liée à la culture de la terre, le phénomene des cultures transgéniques apparaît, non sans soulever des débats houleux au milieu des « populations », et ce, quelles qu'elles soient!
La question qui se pose alors est celle de savoir si :
les Cultures transgéniques vont permettre de mieux nourrir les millions de personnes dans le monde affectés de malnutrition, et par conséquent d'érradiquer la famine en zone rurale?
D'entrée, la réponse est NON!
Car la famine et la malnutrition dans les pays du tiers-monde ne sont pas causés par une production agricole insuffisante, mais une mauvaise répartition des richesses que depuis l'on ne cesse de dénoncer haut et fort!
Autrment dit, les vraies raisons de la famine dans les pays du tiers-monde sont d'odre socio-politique: pauvreté de la population, paysans manquant de terres cultivable, d'eaux et de semences; conditions de marché peu équitable;
la politique fait son entrée par les disfonctionnements étatique constaté; la quasi-absence des gros propriétaires sur les surfaces cultivables; les guérres et le manque d'éducation des populations!
En outre, dans les PVD la question a bien lieu d'être posée du fait qu'à terme, les productions par génie-génétique pourraient supplanter totalement les productions naturelles et fragiliser sérieusement les économies locales.
En ce sens, le refus de l'introduction des cultures transgéniques dans l'agriculture trouve sa justification dans « le respect du principe de précaution »!
Cependant, à la vitesse avec laquelle la population mondiale s'accroit, le monde avoisinera les 8 milliards et demi d'habitants d'ici à 2015, dont 7 milliards en Afrique, tout comme en Asie et en Amérique latine;
De ce fait, famine et malnutrition demeureront le lot d'environ 800 millions de personnes dont 180 millionsd'enfants, la majorité d'entre eux se trouvant dans les PVD.
Par conséquent bon nombre d'hommes, en majorité dans les PVD, ne bénéficieront pas de la sécurité alimentaire différemment des pays développés où cette notion se pose plus en terme de qualité que de suffisance alimentaire.
Cette analyse nous permet d'accorder une certaine fléxibilité dans la réponse à apporté à la question posée; car pour faire face aux problèmes que constituent famine et malnutrition , l'agriculture se doit d'hausser le ton; les cultures transgéniques apportent donc un grand espoir dans la bataille pour la sécurité alimentaire dans ces pays.
C'est donc dire que les cultures transgéniques, bien que posant d'énormes soucis du fait des débats houlleux qu'elles soulévent, méritent qu'on y jéte un regard, au vue des problèmes que constituent la famine et la
malnutrition;
Toutefois, étant donné que cette technologie nous semble pas être totalement maîtrisée, il serait convenable
qu'elles ne « s'éloignent » pas des laboratoirs, ne serait-ce que pour le respect du principe de précaution!
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Writer Profile
Lilian MOUYAGA
Je suis Lilian Mouyaga, étudiant en droit;
Je suis passionné par la défense des droits de l'homme et aussi ceux de l'enfant;
toujours prompt à partager mon expérience et celles des autres, je reste ouvert à toutes suggestions, pour apprendre et comprendre ce qui m'echappe!
Pour un monde meilleur, j'estime que les 8 objectifs du millénaire sont une ligne directrice à suivre, mon engagement réside dans la maxime gabonaise qui explique: "qu'un seul doigt ne peut laver tout le visage à lui seul"!
L'écriture est le meilleur moyen de véhiculer les idées et les opinions;
leur confrontation laisse apparaitre des solutions qui peuvent profiter à tous pour la bonne marche des choses dans le monde.
L'engagement de la jeunesse est cruciale dés lors qu'elle peut être perçue comme une sorte de relais ou de table ronde entre deux générations, l'une apportant son expérience, l'autre contribuant par la fraicheur de ses idées et son dynamisme.
Au gabon on a coutume de dire que "le vieil homme voit asssis ce que le jeune pour voir, a besoin de se mettre debout".
C'est une façon pour moi d'inciter, d'encourager davantage ce "partenariat", car il saura sans aucun doute nous conduire vers ce à quoi nous aspirons tous: un mieux être planétaire!
Merci
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