by Mouyaga Lilian Gervil | |
Published on: Oct 17, 2005 | |
Topic: | |
Type: Opinions | |
https://www.tigweb.org/express/panorama/article.html?ContentID=6403 | |
L'un des huits objectifs du millénaires est de promouvoir l'égalité et l'autonomisation de la femme. Autrement dit <<Éliminer les disparités entre les sexes dans les enseignements primaire et secondaire d'ici à 2005, si possible, et à tous les niveaux de l'enseignement en 2015, au plus tard>> Cependant, le respect des Droits de l'homme est le fondement d'un développement social qui se veut équitable. Il faut donc partir du fait que la pauvreté n'est pas une FATALITE, mais plutôt l'expression d'une répartition INEGALE des chances et des ressources. Et en ce sens, la population vulnérable que constituent les femmes et les enfants, est la plus affectée par cette injustice. Sous ce rapport, il apparait évident que pour lutter contre la pauvreté de façon éfficace, il importe de respecter et de promouvoir les DROITS DE L'HOMME! Il s'agit ici des facilités économiques, sociales telles que le droit à la nourriture, à l'eau potable, aux soin sanitaires, à l'éducation, au droit de travailler ou d'être logé. Promouvoir l'égalité des sexes réduirait considérablement la pauvreté dans le monde, car dés lors, la femme sera perçue une force vive en appui à l'homme, et non plus comme un être marginalisée! Pour réaliser les OMD, nous devons composer avec les femmes, et ce quelque soient son apport, car comme le dit une maxime gabonaise: "un seul doigt ne peut laver tout le visage". En y réfléchissant, on trouverait beaucou de fonctions dans lesquelles les femmes pourraient excéler autant que les hommes; mais quant apparait la questions de l'attribution des droits, politiques par exemple, de la même nature que ce des hommes, là il y a beaucoup à dire! Il est admis que la femme sous la tutelle et dans la dépendance de l'homme par le mariage, ne peut présenter des garanties d'indépendance politique à moins de briser individuellement, et au mépris des lois et des moeurs, cette tutelle que les moeurs. Mais aujourd'hui, le débat n'est-il pas porté quelque peu sur valeurs de ces moeurs qui forment une sorte de citadelle du silence de laquelle on a du mal à sortir la femme? Boutros Boutros-Ghali, alors sécrétaire général de l'onu déclara d'une qu'Il ne peut y avoir de véritable développement social sans amélioration de la condition des femmes et que les droits fondamentaux ne méritent pas ce qualificatif si la moitié féminine de l'humanité en est exclue; et que d'autre part le combat pour l'égalité des sexes fait partie intégrante de l'effort visant à offrir un monde meilleur à tous les êtres humains et à toutes les sociétés. Pour réaliser ce troisième objectif du millénaire que constitue la promotion de l'égalité et l'autonomisation de la femme,ces barrières se doivent de tomber! « return. |