by Latif M'bengue | |
Published on: Oct 8, 2005 | |
Topic: | |
Type: Opinions | |
https://www.tigweb.org/express/panorama/article.html?ContentID=6359 | |
par Stanislas Bineli Tout d'abord, j'aurais souhaité que ce groupe ''MDG west Africa'' se nomme "Jeunesse et Avenir" ou "Jeunesse en action". Car l'avenir de la Jeunesse camerounaise d'aujourd'hui et de demain est dans le combat que nous sommes appelé à mener avec le concours du projet DRSP-Jeunesse. Nous sommes tous les jours interpellés par nombre de défis, dont le moindre n'est pas celui de la lutte contre la pauvreté qui affecte essentiellement la Jeunesse (je me permet de désormais de l'écrire avec grand "J") et porte un lourd préjudice à la paix (qui ne se limite pas à l'état de non guerre) et à la dignité humaine dans notre pays. Avec des moyens et des fortunes diverses, nous relevons tous les jours ce défi majeur de notre époque tourmentée, nous subsistons. Jeunes, Enthousiastes, Citoyens et Patriotes malgré les tentations exogènes d'expatriation, nous sommes convaincus que notre participation à la construction de ce pays n'est pas négociable et qu'il nous incombe le rôle essentiel de veiller à ce que toutes les forces vives, les nôtres d'abord (puisque nous constituons l'essentiel de la population), participent pleinement à la vie de la nation. La lutte contre la pauvreté se complexifie un peu plus chaque jour. Les Institutions Financières Internationales n'arrêtent pas d'inventer de nouvelles formules de réduction de la pauvreté et de participation au développement ; les pays riches rivalisent d'idées pour venir en aide aux pauvres déshérités de la planète que nous sommes. Pendant ce temps, ceux qui nous gouvernent prennent des engagements en notre nom, engagements qui presque toujours tendent à nous conduire vers le chaos, parce qu'ils sont pris en dehors de toute forme de "démocratie et de participation citoyenne", mais également parce qu'ils sont pris dans des situations de négociations inéquitables. Nous nous enfonçons un peu plus tous les jours dans la misère et dans la douleur des fléaux qui sur nous s'abattent et nous rongent tel un sortilège ; nous sommes tous les jours un peu plus fragiles, moins assurés de notre avenir. Tous ceux qui ont fondé (une fois au moins) ou continuent de fonder leurs espoirs sur le seul gouvernement découvrent à leur détriment que celui-ci a des préoccupations assez éloignées de celles du peuple qui l'a constitué et qu'il gouverne. Et c'est justement pourquoi nous devons nous engager, sans relache, en fonction de nos sensibilités, de nos qualifications, et de nos capacités, à lutter avec d'autres armes, modestes peut-être, mais porteuses d'espoir : les armes de la foi, de la conviction qu'on peut participer à la construction de notre pays sans nécessairement être du coté des privilégiés qui font leur beurre sur le dos des pauvres ; les armes de l'espérance qui nous laissent penser qu'un jour notre pays sera différent, débarrassé de la misère, de manière définitive, qu'il nous redonnera la joie que nous avions plus jeunes d'être Camerounais et que nous connaîtrons enfin le bonheur ou tout au moins, que nous aurons la fierté de l'offrir à nos descendants; les armes de la conviction et de l'engagement total qui nous font croire que nous devons persister, quels que soient les dangers et les difficultés, parce que c'est au bout de ce chemin que se trouve la fleur qui nous consolera de notre fatigue. Je partage enfin le plaisir de Ulrich de faire partie de ce mouvement d'expression (MDG west Africa group)de ce que nous sommes, vivons, voulons et pouvons pour notre génération et pour celles qui nous succederont. « return. |