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La violence peut être ensuite armée. Elle consiste à l’emploi des mines, des explosifs ou des armes qui élimineraient physiquement des personnes, qui détruiraient des édifices ou des biens matériels.
Le deuxième élément clé est la peur et l’indistinction. Le terrorisme est un cri de cœur qui attend inspirer peur et terreur dans le peuple. Il ne consiste pas à changer directement un ordre politique. Il consiste plutôt à engendrer l’insécurité, la peur dans les esprits et dans les cœurs des adversaires et du peuple qui se sentiraient fragiles vulnérables sans savoir, sans être à mesure d’identifier les adversaires ou des perpétrateurs de la violence.
VALEURS IDOLES
Poser la question du terrorisme s’inscrit dans une étude de la réclamation des valeurs que servent les Etats et les individus. Le terrorisme est un mal. Quelqu’en soit le prétexte ! Condamner le terrorisme ne signifie pas canoniser la victime de l’action terroriste. Car les dits Etats libéraux sont ou peuvent d’une manière ou d’une autre les propres agents causeurs des inimitiés arborées par les terroristes. Des questions peuvent surgir. Les Etats dits libéraux ou démocratiques ont-ils réellement changé ou bradé le respect de la vérité à la ruse au, le respect de la loi à la violence, le respect de consciences à la propagande, les valeurs libérales au realpolitik ? La réalité, la vérité sur terrain ne crie-t-il pas que la ruse, la violence, la propagande, le réalisme sans principe travaillent dans les pays occidentaux sous couvert des principes libéraux ? Tout laisse croire qu’il y a mystification libérale pour justifier les plus grandes atrocités. Les arabes terroristes se réclament d’un acte pour gagner le paradis. L’Angleterre et les autres Etats européens ont prétexté la civilisation morale pour exploiter les colonies. Le respect de la loi et de la liberté sert à justifier e bombardement de l’Afghanistan ou le développement de l’empire américain au Moyen Orient et en Afrique. Que vaut notre société actuelle ? La question ne peut être résolue que par l’examen des relations entre nos Etats et entre les races actuellement. Que faisons-nous à l’intérieur de nos Etats ? Que faisons-nous en dehors de nos Etats ? La pureté de nos intentions se vérifie à la qualité de nos relations, aux liens humains qui se tissent entre nous et entre nos Etats. Quel en est actuellement le taux ?
Nous le savons un régime nominalement libéral peut être réellement et littéralement oppressif. Poser la question du terrorisme ne doit pas être fait au niveau de principe, sur le terrain de principes mais sur celui des relations humaines. Nous ne devrons plus chercher si le terrorisme a raison ou s’il respecte les règles libérales. La réponse est claire. Mais qu’est-ce qui fait que le terrorisme ait tant des supporteurs tacites ou non tacites comme ces jeunes palestiniens que nous avons vu jubiler à la télé à l’annonce de l’attaque des Etats Unis ?
Le terrorisme révèle-t-il la recherche d’un dépassement vers l’avenir humain par le biais de la violence ? Karl Marx proposait la violence prolétarienne pour fonder une nouvelle humanité. La politique marxiste devait être totalitaire et dictatoriale. L’on ne devrait pas attaquer le terrorisme par un autre terrorisme. Car à quoi bon attaquer quelqu’un qui est en situation de désespoir pour qui la mort a plus de prix que la vie ? Les situations de désespoir total produisent des fanatiques amoureux de la mort. Alors que l’homme comblé a besoin de sa vie pour jouir de ses biens, les riches du monde civilisé veulent jouir de leurs richesses. Les riches doivent donc s’attaquer aux racines du mal actuel. Cette attaque positive suppose une politique de développement économique équilibré. Les Etats Occidentaux doivent arrêter de fonder leur croissance sur le terrorisme économique.
EXAMEN DES VERTUS.
4.1. ATTAQUE DE LA LIBERTE.
La violence contre la liberté est un terrorisme. Mais que veut dire liberté ? « La vraie liberté prend les autres où ils sont, elle cherche à pénétrer les doctrines même qui la nient et ne se permet pas de juger avant d’avoir compris [1]» La liberté n’est pas l’apanage d’une société ni d’un Etat. Elle n’est pas l’apanage d’une classe d’hommes ni d’un type d’hommes. Elle est une poussée. Mieux elle est une dynamique intérieure à toute personne humaine. C’est une dynamique qui est aussi à la base constitution des sociétés en Etats. C’est la liberté qui nécessite la mise en société ou la constitution en Etats. L’appel de la liberté à la liberté exige de chacun, de chaque personne, de chaque Etat de servir la liberté des autres. Autrement dit il s’agit au nom de la liberté, de donner ce que l’on revendique, ce que l’on espère ou cherche. La liberté est ainsi une vertu intérieure à chaque personne humaine l’appelant à vivre son intégrité humaine et qu’en même temps elle invite chacun à offrir un champ de liberté, à s’ouvrir à l’exercice de liberté de la part des autres. La liberté réciproque n’est possible que dans un jeu de réciprocité, dans un jeu de dialogue, de collaboration dans les points de vue. Politiquement cela veut dire que chacun doit arrêter de considérer la politique comme une guerre. Concevoir la politique comme une guerre donne droit d’asile à la violence qui est vecteur du terrorisme. La liberté ne doit pas devenir le slogan d’une propagande.
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Yambwa, Nziya Jean-Pierre
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