by Gilbert NDAHAYO | |
Published on: Aug 10, 2005 | |
Topic: | |
Type: Poetry | |
https://www.tigweb.org/express/panorama/article.html?ContentID=6030 | |
Les jours passent Et les hommes s’usent Leurs visages deviennent sages. C’est souvent ainsi Dans un monde étranges Et ses êtres sauvages Et un jour, le sage part. Parti le sage, On envie ses puissances, Ses inoffensives armes, Et perdant le contrôle des larmes. [et perdant le contrôle des âmes] Parti le sage On ne sait que jurer de suivre à jamais Ses conseils, ses paroles Et souvent ses promesses à sens stérile. Et si les magiciens savaient gérer les ages, Jamais ne s’enfuirait le sage. Et si les jours pouvaient épargner le sage On verrait le pire seul sans courage Et le rire éclairait nos visages. [Et le rire éclairait nos villages] En l’absence du sage, L’assassin est couronné, Les mensonges sont nos devises, Les fantômes errent dans nos cœurs. En l’absence du sage, L’enfant s’identifie à l’hyène Et le visage du monde se calque à celui du monstre. Et si les magiciens savaient gérer les ages, Jamais ne s’enfuirait le sage. Et si les jours pouvaient épargner le sage On verrait le pire seul sans courage Et le rire éclairait nos visages. [Et le rire éclairait nos villages] « return. |