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En cette période où certains pays du nord font face au problème d’obésité du à la surabondance alimentaire, les pays africains pour la plupart doivent encore se battre pour sortir de l’ornière de la famine et de la misère.
Les multiples problèmes que l’on trouve dans les pays d’Afrique au sud du Sahara sont fondamentalement alarmants et ne cessent de s’aggraver. Ces pays présentent, à peu de choses près, les mêmes contingences.
S’il est un problème majeur qui touche franchement ce continent et pèse sur son processus de développement aussi bien que tant d’autres, c’est bien celui de l’alimentation.
Les trois quarts des pays tropicaux et sahéliens n’arrivent pas encore à adopter des techniques de culture modernes favorisant de véritables productions agricoles à grande échelle.
Ce constat fait, les peuples africains sont en proie à la famine qui induit de facto d’autres guerres qui n’arrangent pas les choses du continent. Les cas du Zimbabwe et du Soudan pour ne citer que ceux-là en sont édifiants. Ici, on constate que l’absence de ressources alimentaires occasionne encore une grande animosité du peuple d’où ces vagues de tuerie et d’assassinats qui sont enregistrées tous les jours.
Dès lors que manger devient un luxe pour les Africains, il s’ensuit que le développement tant recherché est freiné. A ce niveau , il reste que si la nourriture qui est source d’énergie vitale pour l’organisme manque, les esprits ne peuvent pas se concentrer sur autre chose que de rechercher les voies et moyens pour satisfaire ce besoin naturel. De ce fait , il est évident que le développement n’arrive pas.
Les politiques socio-économiques inadaptées, les catastrophes naturelles et les troubles civils sont autant d’éléments ayant contribué à la détérioration de la situation alimentaires en Afrique aujourd’hui ( entre 1990 et 2005, comment comprendre que la quasi-totalité de la région des Grands lacs soit en conflit ?) . Une proportion alarmante : un tiers de la population souffre de malnutrition. Le taux de mortalité infantile est l’un des plus élevés des pays en voie de développement. 80% des Africains ont un revenu journalier inférieur à 2 $ US soit environ 1300Fcfa, et près de la moitié survivent avec moins de 1 $ US soit environ 650 Fcfa par jour. Avec ces revenus, comment se nourrir, se loger etc. et avoir une vie paisible ?
Il s’en suit alors que la guerre et les troubles civils demeurent les principaux ennemis de la sécurité alimentaire pour des millions d\\\\\\\'hommes, de femmes et d\\\\\\\'enfants, auxquels s\\\\\\\'ajoutent les conditions météorologiques défavorables qui viennent aggraver la situation dans certaines régions.
La crise alimentaire s\\\\\\\'est aggravée, selon la FAO qui signale \\\\\\\"des morts de famine et une grave malnutrition généralisée\\\\\\\" en Afrique. Les activités économiques et commerciales normales ont été fortement restreintes dans ces régions, et \\\\\\\"les mécanismes d\\\\\\\'adaptation traditionnels sont quasiment épuisés\\\\\\\". En dernier recours, les populations n\\\\\\\'ont plus qu\\\\\\\'à se déplacer en quête de nourriture et de sécurité.
Comment donc préconiser sortir du sous développement si on n’arrive pas déjà à se nourrir ? N’est ce pas que Alphonse ALLAIS disait naguère que « ventre affamé n’a point d’oreille » ? Il serait en cela nécessaire que les politiques de tous bords concentrent leurs efforts pour résoudre une fois pour tout ce genre de problème. Car, le développement durable reste accroché à l’éradication de cette catégorie de problèmes. Puisque tant que les mentalités s’occuperont à rechercher ce avec quoi se nourrir, aucune autre chose ne pourra prendre le devant et l’équilibre de la planète restera fragile.
Le plus déplorable aujourd’hui, reste que la famine et la pauvreté accélèrent de concert le cercle vicieux qui limite la capacité qu’ont les populations de produire ou de s’acheter de la nourriture. De telles conditions exacerbent la dégradation de l’environnement, les conflits et la propagation du VIH/SIDA et des autres maladies infectieuses. L’Afrique est le seul continent pour lequel on prévoit une aggravation de la famine et de la pauvreté durant les dix prochaines années.
Toutefois les bouleversements politico-économiques des dix dernières années dus à la mondialisation nous amènent être optimistes et à croire que la communauté internationale ne restera pas insensible. Ainsi avec le concert des Nations africaine s’arrimant à la donne NEPAD, ils pourront ensemble bouter la famine hors de nos continent. Car, nous sommes sans ignorer que l’éradication famine fait partie des huit priorités des OMDs.
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Writer Profile
Desire--Clitand
Je suis étudiant en 4ième année de littératures africaines à l'Université Omar Bongo de Libreville, au Gabon. Je fais partie du bureau élu des Jeunes Volontaires Francophones du Gabon (JVF-Gabon) où j'occupe les fonctions de chargé des projets et des programmes. Le site web est: www.jvfgabon.org . Je suis par la même occasion vice–président du CRELAF (Cercle de réflexion des étudiants en littératures africaines et francophones) www.crelaf.tigblog.org/. Structure de l’Université, précisément du département des Littératures Africaines. A travers ce canal, nous avons pour dessein de vulgariser la littérature africaine et francophone, mais aussi de montrer tout le potentiel esthétique qui est le leur. Potentiel bien évidemment illustrer par les œuvres d’AHMADOU KOUROUMA ou de Sony LABOU TANSI par exemple.
Toutefois, mon plus grand souhait et souci est de faire quelque chose pour sortir le continent africain de la misère et des drames qui l'assaillent depuis des décennies. C’est pour cette raison en effet que j’aime beaucoup écrire pour traduire ce que je ressens, c’est-a-dire mes passions, mes envies et pour sublimer mes besoins, mes haines, mes peines, mes désespoirs, mais aussi pour donner mes idées à ceux qui en ont besoin, ou pour égayer simplement des personnes en détresse. Dans le quotidien je suis grand lecteur d’Ahmadou KOUROUMA, de Sony LABOU TANSY et de STHENDAL. Ce sont trois auteurs dont l’œuvre est une symphonie me rappelant sans cesse le devoir de droiture et le respect total d’autrui. Mon aventure avec la littérature commence au cours moyen où je fus champion des affabulations. J’écrivais tellement des rédactions drôles et attrayantes, ce qui me valait d’être copier par les absents qui s’en inspiraient pour produire leurs propres textes. Cela m’a poussé à aimer la littérature et l’écriture, à me sentir intéressant. C’est pourquoi je suis en train de terminer la rédaction d’un recueil de nouvelles. Mais ce qui me bloquera ce n’est qu’un éditeur. Car je suis encore sous les tropiques où tout est politisé et subjectif.
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