Macaron inerte de nos extravagances sauvages
Recherche en toi l’âme perdu du guerrier
Ma patrie se cache et se gâche dans le sable de l’armurier
Je pleure, pleure été demande ma faute.
Je chante et danse l’hymne haute
Et toi petit, tu dégaines ta kalach
Ratures, gommes et effaces la vraie Afrique de lâches
Mais cette saga sauvage n’est pas produit de ta conscience
Cette haine nourrie n’est que manigance
L’Afrique des hommes libres pleure
Et le continent de la misère demeure
Et le territoire de la honte s’ignore
De nombreux êtres noirs se meurt
Qui t’a fait don de ce jouet mortel ?
Qui t’a fait oublier le péché originel ?
Je m’interroge sur moi
Et je me questionne sur toi.
Qui es-tu ? L’enfant-soldat ?
Non ta lutte n’est que faux combat.
J’espère !
Peut-être que l’enfant de la guerre,
que tu es s’en ira dans les serres
et là, nous chanterons tous l’hymne à la paix
Et là nous nous serons tous au faîte
Nous applaudirons tous l’hymne
Nous chanterons tous l’hymne
Et nous chanterons Afrique liberté
Et nous dirons Afrique vérité.
« return.