by Andy Roland Nziengui Nziengui
Published on: Jul 13, 2005
Topic:
Type: Opinions

La grossesse précoce est un phénomène qui prend de l’ampleur de jour en jour dans notre société. Et c’est la jeunesse, la tendre jeunesse féminine qui en est la principale victime. En effet, on entend par grossesse précoce, une grossesse qui survient en bas âge, c’est-à-dire avant 18 ans ; quand, la jeune fille sort à peine de l’enfance ou est encore enfant elle-même. Naturellement, les causes en sont multiples, et les conséquences très fâcheuses, d’où l’urgence d’extirper ce mal social.

Parmi les principales causes , on peut retenir la découverte prématurée de la sexualité, la pauvreté, le manque d’encadrement ( conseils ) des parents et des aînés, le refus volontaire d’utiliser les moyens modernes de contraception en général et du préservatif en particulier. A propos du préservatif, les jeunes estiment de façon erronée qu’ « on ne suce pas un bonbon avec son emballage » ou qu’ « on ne mange pas la banane avec sa peau : y-a pas le goût .»

Les conséquences logiques de cette situation sont désastreuses car la jeune fille se trouve dans l’obligation d’interrompre ou d’abandonner ses études scolaires ( alors que le garçon en est épargné ). Dans le pire des cas, on assiste à des avortements clandestins, aux dangers incalculables ( infections, stérilité, mort.) On devient mère, donc responsable avant l’âge.

Pour être à l’abri des grossesses précoces, c’est-à-dire pour les éviter, il faudra avant toute chose une prise de conscience collective de notre part en tant que principaux concernés, des parents et des enseignants, sur les énormes dangers de ce phénomène.

En matière d’éducation sexuelle, on devrait de nos jours bannir tout tabou et ne rien, rien cacher aux jeunes ( filles ), les parents et les enseignants devraient assister les jeunes par les conseils pratiques. Il est aussi impérieux de former des agents en éducation sexuelle et introduire cette matière dans les établissements scolaires à tous les degrés. Mais avant toute solution, nous les jeunes devons éviter ou refuser les rapports avant un certain âge ( 20 ans ) . Dans le cas contraire l’usage de la contraception s’impose. Et le préservatif encore appelé condom ou capote est le plus proche de nous, le plus disponible , le plus facile à utiliser. Il protège les jeunes contre les maladies vénériennes ou sexuellement transmissibles, le SIDA et contre les grossesses précoces ou non désirées. La fille qui est la première victime doit proposer, même imposer la capote à son pote, à son chaud gars pour que les quelques secondes de plaisir ne lui soient pas fatales. Chères sœurs, plus de vigilance, plus de fermeté . Evitons les rapports incontrôlés.



L’avortement clandestin est une forme d’interruption volontaire de grossesse qui s’effectue avec des produits pharmaceutiques ou traditionnels sans avis médical, donc en cachette. On comprend déjà que cela peut provoquer à moyen et à long termes des dommages considérables. Avant d’évoquer tous les dangers de l’avortement clandestin chez les femmes en général et chez les jeunes en particulier, brossons d’abord les causes de cet état de fait . Elles peuvent aller de la découverte précoce de l’acte sexuel par les jeunes au refus de l’utilisation des moyens contraceptifs dont le préservatif, la pauvreté, la polyandrie (partenaires multiples), le vagabondage sexuel, l’ignorance du cycle menstruel etc.

Cette situation provoque des dangers incalculables tant pour la jeune fille que pour la société : infection de l’appareil génital, saignement et douleurs atroces, cancer de l’utérus ce qui exigerait son ablation. Au pire des cas, la stérilité définitive voire la mort. La grossesse non désirée ne peut-elle pas elle-même être évitée afin de ne pas tomber dans des tentatives hasardeuses d’avortement ? Bien sûr ! Il y a nécessité de pratiquer une sexualité responsable et saine, d’employer les moyens de contraceptions modernes dont le plus proche et le moins cher reste le préservatif ou condom.

Se préserver de la grossesse non désirée, s’est se préserver aussi contre le VIH – SIDA et autres maladies sexuellement transmissibles (MST). Eviter le vagabondage sexuel en ayant un partenaire fixe avec qui on peut consulter un gynécologue pour avoir des conseils au besoin. Dans le cas où la grossesse a surpris la jeune fille, il vaut mieux demander l’aide d’un gynécologue au lieu de vouloir avorter en cachette. Attention c’est mortel, très mortel. Nous ne voudrions pas demander aux filles, les premières et grandes victimes, d’exiger de leurs partenaires le port obligatoire du préservatif. Votre santé, votre vie en dépend.


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