by Ndzakou- Nkiandzo Denise
Published on: Jul 13, 2005
Topic:
Type: Poetry

Les femmes du monde
ont-elles donné leur voix.
À des gens sans foi.
Ni loi ?


Voilà qu'au nom de Dieu
Cachés sous leurs uniformes
Des hommes se disent
Les plus forts...


Ces hommes qui se voilent la face
Pour ne pas voir les morts.
Sont-ils complices ?
De la terreur qui frappe à nos portes ?


Entendez le doux silence.
Au milieu de ces beaux messieurs
qui causent si bas.
Est-ce ainsi que la conscience collective cautionne,
Les génocides ?


Étrange est ce parc,
Naguère propriété de quelque colon.
Des bêtes fraîchement asservies.
Bêtes de somme chétives
Ont-elles tombé leur joug ?


Les voilà maintenant grasses
et politiciennes.
À l’abattage elles mènent d’autres bêtes.
Maigres et mortelles.


J’accuse

Mon impuissance et ma conscience.
Devant ceux qui meurent de froid.
Sous un soleil incandescent.


J’accuse

Ceux qui ferment leurs yeux aux sinistrés de la vie.
J'accuse mais je suis là.
Mea culpa, Frères de sang...





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