by amadou ibrahim | |
Published on: Jul 9, 2005 | |
Topic: | |
Type: Opinions | |
https://www.tigweb.org/express/panorama/article.html?ContentID=5848 | |
On peut se demander, comment ce qui est brut,instinctif peut s’accoupler au réfléchi pour atteindre une dimension communicationnelle et vis-versa ? A priori essayons de voir une possible approche de chacun des termes a savoir violence et langage. Ainsi en violence nous pouvons comprendre une action portant atteinte a l’intégrité physique et morale d’un individu ou groupe d’individus. C’est alors exerçant la violence, certains individus peuvent aller jusqu’a fourboire bâtons, machettes ou armes a feu. Comme consequence on se retrouve à compter des cadavres et pertes matériels constituant un sinistre tableau « d’une misère d’indéfinissable ». D’autre part, le langage sera, comme une expression, une extériorisation de la pensée. La violence décrite ci-dessus n’est pas exercée dans le vide aujourd’hui, elle beaucoup plus ex pressante que chacune de ses actions révèle un message bien défini et qui se hisse au delà de ses caractères atroces. Et si la violence exprime un message, la pensée humaine d’expression orale est utilisée aussi parfois, pour véhiculer la haine, le mépris. En Afrique, les deux formes de violence sont quasi présentes dans la vie de ces communautés. Cela est du non seulement aux manipulations socio-politiques qui ruinent le continent, mais aussi, au message qui révèle le ras le bol des populations qui sont confrontés aux nombreux defis. Des defis au nombre auquel : la corruption, la pauvreté,le chômage, l’exclusion etc.… La somme de toutes ses « misère » cree une situation de désarroi au niveau de certains individus. A ce niveau, la sensibilité devient très forte et le tabou sera brisé. Il n’est pas rare d’entendre quelqu’un ou une structure telle que le media proliférant des discours haineux, incitant au trouble, au carnage. Comme exemple, on peut se referer aux nombreux conflits ethno religieuse qui émaillent le continent : Rwanda, Nigeria etc. Au Niger, plus précisément dans ma communauté, la violence n’a pas une emprise réelle sur la vie sociale. Bien que depuis quelques années la jeunesse patauge dans une crise multidimensionnelle caractérisée par le chômage, l’analphabétisme, la pauvreté, l’ignorance et les maladies. Pour preuve, la majeure partie de cette dernière n’a jamais vécu une ou de scènes de grande criminalité tel qu’il est malheureusement le cas dans certaines villes africaines et du monde. Néanmoins on assiste a l’emergenge de quelques groupes armés (bandits armés), qui opèrent dans la municipalité. Eux aussi ne constituent pas une réelle menace sur la vie du citadin. « return. |