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Les progrès réalisés ces dernières années dans le domaine des Technologies de l’Information et de la Communication sont en train de changer considérablement nos vies, ce que nous n’aurions jamais pu imaginer, il y a vingt ans. Ces Technologies qui révolutionnent le monde sont une passion pour les jeunes. Et comme dirait l’autre : « Les jeunes d’aujourd’hui sont et seront non seulement les premiers utilisateurs, mais aussi les premiers architectes du monde réseauté et de l’ère numérique. »
En effet, détenteur d’une maîtrise en Marketing et passionné des TICs j’entrepris en 1999 des recherches sur la contribution des TICs dans la communication commerciale des entreprises au Bénin. Malgré l’ignorance ou la sous utilisation des TICs, force est de constater que l’intérêt pour son intégration devient grandissant avec la prolifération des cybercentres dans les villes du Bénin. En 2001, je reçus le 1er Prix «Coopération Française » du jeu concours « CYBERCRACK » récompensant le meilleur jeune béninois maîtrisant les TICs. Dans le même temps, l’envie de contribuer au développement communautaire m’amène à initier pour le compte d’une association (ONG Stratégies et Développement) dont je suis membre actif, un projet de renforcement de capacité des jeunes Intitulé : «Jeunesse Francophone et les Nouvelles Technologies de l’Information et la Communication pour le Développement ». Ce projet financé par l’Agence de la Francophonie a réuni en mars 2002, des jeunes professionnels de l’Haïti, du Niger et du Bénin. Les objectifs poursuivis étaient entre autres :
- Le partage de connaissance et de savoir-faire entre jeunes pour favoriser leur implication dans l’utilisation des TICs au profit du développement
- La réflexion sur les atouts qu’offrent les TICs pour le développement des pays francophones
- L’identification de stratégies pouvant favoriser l’augmentation du contenu du français sur la toile mondiale
- La sensibilisation des jeunes à l’utilisation des nouvelles technologies
Notre association dont je suis le chargé de projets œuvre dans le domaine de l’Education, de la Production et de la Santé. Elle met un accent particulier sur l’appropriation des TICs par les jeunes des milieux urbains et ruraux afin de lutter contre cette nouvelle forme d’analphabétisme du 21ème siècle qu’est l’ignorance des TICs. Ainsi nous organisons des formations diverses en maîtrise des technologies nouvelles par les jeunes des zones rurales surtout déconnectés des réalités des villes. Mais le véritable problème qui handicape et accentue la fracture numérique entre zones rurales et urbaines est le manque d’infrastructures adéquates devant constituer le soubassement d’une réelle intégration des TICs dans les milieux ruraux.
L’Utilisation généralisée des TICs sur le contient africain peut présenter des avantages comparatifs sans précédent à savoir :
- imprimer un nouvel élan au processus de démocratisation et la bonne gouvernance
- faciliter l’intégration de l’Afrique dans la nouvelle société de l’information sur la base de diversité culturelle
- donner lieu à diverses applications dans les domaines tels que la Planification de l’Agriculture et des infrastructures, la Télédétection
- faciliter la complémentarité entre les outils de promotion de la formation d’une masse critique de professionnels à l’utilisation des TICs
- favoriser la mise en place des programmes régionaux d’apprentissage à distance et d’éducation à la santé pour améliorer la situation dans certains secteurs
- Faciliter dans le domaine de la recherche, la mise en place de programmes d’échange dans le domaine technologique avec un accent sur la lutte contre l’analphabétisme
Grâce aux TICs l’information qui est une ressource rare autrefois est devenue accessible à tous.
A l’ère de la société de l’Information, de nouvelles technologies apparaissent, de rapides mutations s’opèrent, de nouvelles règles de jeux s’imposent, de nouveaux acteurs surgissent et de nombreuses incertitudes demeurent.
La majeure partie des populations d’Afrique vit dans les régions rurales où les pauvres représentent environ 70%. Mais une amélioration des performances agricoles est une condition préalable au développement économique du continent. L’accroissement du pouvoir d’achat des populations rurales, majoritairement jeunes qui en résultera conduira également à une augmentation réelle de la demande de produits industriels africains. La dynamique induite constituerait une source significative de croissance économique. Il importe donc de doter ces milieux en infrastructures adéquates de communication.
C’est dans ce contexte que notre association s’est associée à l’ONG Afrique Emergence pour initier un projet communautaire dénommé PAJE FANCOM (Point d’Accès aux inforoutes pour les JEunes FANatiques des TéléCOMmunications) qui démarrera d’ici le 1er trimestre 2005. Ce projet qui va participer activement au développement du Bénin sera le relais technologique central de haut niveau pour l’émergence socio-économique et culturelle de toutes les régions rurales du Nord-Bénin.
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Comahoue
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