by Nelly Bee | |
Published on: Apr 19, 2010 | |
Topic: | |
Type: Opinions | |
https://www.tigweb.org/express/panorama/article.html?ContentID=29061 | |
Picture, "Adult depression," by Surya Gaire Il nous arrive quelques fois de regretter des tas de choses dans notre vie quotidienne. Seulement, on ne s’aperçoit pas de l’absurdité de ce sentiment : le regret. Parfois, on a recours à ce genre de sentiments afin de se débarrasser de la culpabilité ou de la déception surgie lors d’une outrageuse situation. Oui, on a souvent tendance à dissimuler notre gène, embarras ou frustration sous la couverture accueillante du regret. On s’engouffre dedans, l’esprit perplexe et évasif, sans pour autant chercher à faire face à cette désillusion pour le moins envahissante. Certes, penser à faire face à la réalité s’avère souvent compliqué voire décourageant, toutefois, le sentiment de sûreté et de bien être qui en naît vient récompenser cet affrontement. Alors pourquoi recourir au regret au lieu de se laisser tenter par une telle récompense ? On a tous tendance à ne penser qu’à l’instant présent, à savourer ces moments instantanés de pur bonheur. On ne remue pas le passé. On ne cherche même pas à prévoir l’avenir, parce que, justement, on refuse de se laisser démonter par notre propre personne, nos propres défis. La plupart du temps on préfère esquiver, échapper, fuir sans lancer un seul regard en arrière. Parfois, ce choix s’avère plus pertinent lorsqu’on se heurte à une situation que l’on qualifie souvent de ‘désespérée’. On est alors ‘épaulé’ par cette excuse fortunée qui, on le sait, est d’usage très commun. Le regret s’installe et ravage les lieux. Plus besoin de s’en débarrasser. Il nous a déjà apprivoisés. Que faire?! Il suffit de se rappeler que, dans des moments de grande faiblesse ou d’indomptable rage, il nous arrive parfois de réagir impulsivement, laissant libre court à nos sensations de prendre la gouverne. Seulement voilà, on ne se rend forcément pas compte du danger que peut constituer une telle manipulation. Par conséquent, l’irréparable est commis et les regrets affluent. Tant qu’une possibilité de retour en arrière est tout à fait inconcevable voire inenvisageable, il est donc recommandé de faire preuve de prouesse et d’opter pour le plan B : Affronter la réalité. Car aussi ‘périlleuse’ que cette décision peut être, il n’empêche qu’elle permet de valoriser la force de personnalité et l’aptitude à gérer sa crainte et à faire face à sa propre faiblesse. Alors, ne regrettons plus, ne regrettons rien. Frappons plutôt à toutes les portes : tous les moyens sont bons et tous les coups sont permis pour chasser le regret et reprendre les choses en main. Ramasser les morceaux c’est bien, les recoller et en faire une nouvelle entité est encore mieux, car il n’est jamais, non jamais, trop tard de faire un nouveau départ… « return. |