by Max Jean-Louis
Published on: May 21, 2009
Topic:
Type: Opinions

Très chers amis,

Très récemment, j'ai rencontré une personne formidable, une âme libre, une personne visionnaire. En tant que jeune de 18 ans, engagé dans des associations à vocations humanitaires et culturelles depuis l'âge de 15 ans, j'apprécie vraiment les jeunes qui offrent un peu de leurs temps et de leurs compétences pour aider les autres. Cette personne m'a rappelé que seul l'amour était réel. Nous avons beaucoup de points en commun et nous avons les mêmes rêves. Et mes chers amis, j'ai choisi ce soir de vous rappeler à vous aussi que seul l'amour est réel : l'amour que nous avons pour nos frères qui sont dans le besoin, pour ceux qui souffrent...

Sans nous en rendre compte, nous vivons une période déterminante de l'histoire de l'Humanité. La science et la technologie semblent offrir à l'Homme une multitude de possibilités. Inversement, nous sommes confrontés à de nombreux défis: qu'il s'agisse des grandes endémies, du réchauffement climatique, de la menace nucléaire ou encore du terrorisme international. Mais le pire est que chacun semble enfermé dans son monde et sa réalité et se soucie très peu du cas des autres.

En 2008, le monde (profondément capitaliste) allait connaître l'une des pires crises financières de toute son histoire. Le système capitaliste qui semblait bien se « gripper » depuis la fin des années 1970, allait montrer à tous ses limites et ainsi mettre fin à près d'un demi-siècle de fantasmes et de fausses croyances, emmenant ceux qui nous dirigent à le repenser, à le moraliser comme ils le disent. Mais, nous ne sommes pas nés de la dernière goutte, nous ne saurions être dupes. Entre les mots et les faits, il existe des galaxies. Trop souvent, pour utiliser un vocabulaire marxiste, les « grands patrons » oubliaient ceux qui n'avaient qu'à offrir leur force de travail. Trop longtemps, une certaine doctrine a prévalu en faisant penser que tout allait bien. Non, tout ne va pas bien et nous le voyons bien depuis quelques mois, et personnellement je pense que nous ne sommes pas prêts à sortir de cette crise.

Comme toujours les choses de ce monde sont inégalement réparties. Je pense qu'il ne faudrait pas parler de la crise mais des crises, puisque les pays du Sud ne connaissent pas les mêmes difficultés que les pays du Nord : ces pays du Sud, qui ont toujours été en crise, qui en ont vu de toutes les couleurs, qui ont connu et qui connaissent aujourd'hui encore les difficultés les plus atroces, les plus inimaginables ; ces pays qui ne sont pas responsables de la crise mais qui la subissent de plein fouet ; ces pays qui ont connu tout pendant l'Histoire de la colonisation en passant par l'exploitation outrancière les guerres civiles ou encore les pires catastrophes naturelles.

Il ne faut pas se faire d'illusions ; la pire crise reste et demeure la crise alimentaire. Des millions et des millions de gens dans le monde se réveillent les matins sans trop savoir ce qu'ils vont pouvoir grignoter. Nous sommes loin des cours de la Bourse, du CAC 40, du SMIC, ou du « chômage technique ». Imaginez un seul instant ces enfants qui n'ont pas gouté quelque chose depuis plusieurs jours, ces enfants qui arrivent à jouer avec leurs os et qui attendent paisiblement leur mort, perçue comme une délivrance. Tandis que plusieurs milliards sont mis sur la table pour sauver les grandes firmes mondiales, que dit-on pour ces enfants-là, pour ces frères et sœurs qui meurent de faim dans le monde?

Chers amis, notre avenir est incertain, nous ne savons pas ce qu'il nous réserve. Le changement climatique est une réalité et, en attendant, aucune vraie décision n'a été prise. Devrait-on attendre que cela dégénère pour commencer à faire quelque chose? La menace nucléaire est aussi une réalité. Vous savez, moi je ne suis pas favorable au développement de l'énergie nucléaire en Iran, ni moins aux États-Unis, en France ou en Angleterre. Non, personne ne doit détenir cette arme démoniaque qui met en danger l'humanité. Mes amis, laissez-moi vous dire que nos difficultés ne font que commencer, surtout pour ceux qui connaissent déjà des difficultés.

Ce soir, je veux vous dire que, face à un avenir aussi sombre, doit répondre des valeurs comme l'amour inconditionnel de l'autre. Oui, aimez l'autre et désirez tout ce qu'il peut y avoir de bon pour lui. Aime ton prochain comme toi-même recommandait le Christ. Mais laissez-moi vous dire que l'amour inconditionnel de l'autre n'est pas seulement une valeur chrétienne. C'est une valeur que chacun d'entre nous devrait s'évertuer à appliquer. Aimer l'autre, c'est se soucier de lui. Aimer l'autre, c'est vouloir pour lui ce que nous voulons pour nous. Aimez l'autre en l'aidant à toucher l'Eternité, en ayant chaque jour une pensée spéciale pour ceux qui souffrent partout dans le monde. Aimer l'autre c'est chaque jour vouloir de tout son être que chacun puisse vivre décemment, que chacun puisse manger à sa faim, que chacun puisse avoir l'accès à l'éducation, à la santé. Chacun de nous a droit au bonheur. Osons repenser l'avenir, réinventer le monde et ensemble écrire une nouvelle page d'Histoire.

Ce soir, je veux lancer un vibrant appel à chacun de vous, vous invitant à garder l’espoir, à penser aux autres, à les aimer de tout votre cœur, vous rappelant que seul l'amour est réel. Ensemble, nous pouvons tout. Tout Homme est un Homme. Chaque homme sur cette planète mérite un peu d'avenir, a le droit d'espérer.

Pour finir, je demande de l’amour et de la paix pour le monde, pour ma famille, pour mes amis et plus particulièrement l'un d'eux, Denis, qui a besoin de direction et d'espoir. J'envoie à chacun de vous mes pensées positives pleines de grâce que je lance pour vous au vent par l'intermédiaire des Sylphides, les êtres du vent. Je vous aime tous!

Max Jean-Louis
reves.realises@laposte.net
Jeune engagé
Président d'Honneur de l'Association Jeunesse Excalibur

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