by Nono Njepang | |
Published on: Dec 12, 2008 | |
Topic: | |
Type: Opinions | |
https://www.tigweb.org/express/panorama/article.html?ContentID=23729 | |
Aujourd’hui peut –on encore parler de tabou sexuel ? Certainement non ! Au regard de la croissance médiatique que l’humanité connaît et par la force transfrontalière de l’Internet et des télécommunications. Mais malgré cette réalité, des sociétés, traditionnelles ou même religieuses continuent de s’offrir au monde et pensent vouloir conserver des secrets séculaires et des habitudes irrationnelles en mal d’être entretenues de nos jours. La question de la sexualité en est un exemple. Les jeunes abordent difficilement la question sexuelle avec leurs parents et vice versa. Si l’on ne dit pas la vérité à nos cadets et enfants, ils iront chercher les réponses où elles se trouvent et par les moyens et réseaux à leur portée. Et il n’est secret pour personne, aujourd’hui plus que jamais, les informations diffusées à travers ces médias doivent être prises avec des « pincettes » au risque de subir de plein fouet la désinformation. La faute incombe à tous et chacun refusant d’aborder ce type de sujet. La nature a horreur du vide a-t-on coutume de dire. Ainsi, pour comprendre « la vie » filles et garçons se forgent leur propre expérience devant le refus de la société de leur révéler les secrets de la sexualité et briser ainsi le mythe qui l’entoure. A la recherche de réponses à leurs questionnements sur l’excitation ressentie à la puberté, films, revues, sites internet pornos reçoivent leur visite. Les garçons pour se faire plaisir vont jusqu’à « toucher », voire caresser le corps des petites filles et adolescentes. Plus grave, cette ignorance peut les conduire à des forfaits tels que l’homosexualité, le viol, ou même le harcèlement sexuel. BRISER LE TABOU Dans les sociétés fermées, où la pratique du sexe est interdite avant le mariage et appliquée au niveau des familles, les risques de dérives sont nombreuses et à craindre. Alors chercheurs et autres experts et médecins essaient de remédier à la situation. Ils misent sur un dialogue franc pour briser le tabou. Le principe de cette action part de ce que « le sexe fait partie de la vie. Pourquoi imposer un silence incompréhensible autour du sujet alors que c’est une fonction vitale comme manger ou respirer. » Il est essentiel pour nombre d’éducateurs d’offrir à ces enfants et jeunes des enseignements conformes et les édifier de manière à respecter les valeurs. Canaliser les impulsions selon les sensibilités filles et garçons. Et ne pas les priver de connaissances. Les écoles religieuses ont pris le bâton de pèlerin en proposant des « cours de vie » ou d’« éducation à la vie et à l’amour » EVA. Durant ces séances, les élèves posent toutes leurs préoccupations sur les changements du corps humain. Les médecins et animateurs aguerris y répondent et corrigent le maximum d’erreurs liées à la sexualité. Chose rare dans les mosquées, où l’on se contente d’offrir ces consultations de manières privées : « on a l’impression de ce type de question ne doit pas se faire devant tout le monde et surtout dans un endroit aussi sacré ». Pourtant en l’Islam on constate que le prophète discutait avec les fidèles pour démystifier la question. « Le coran et les hadiths ont abordé les détails de la relation homme-femme ». La relation est agréable s’il y a ravissement moral et un désir de combler son partenaire. Luidor Nono « return. |