by Ababacar | |
Published on: Nov 29, 2008 | |
Topic: | |
Type: Opinions | |
https://www.tigweb.org/express/panorama/article.html?ContentID=23545 | |
Expression traduite de l'anglais “sustainable developement”, terme apparu pour la première fois en 1980, dans le livre écrit par l'union international pour la conservation de la nature (UICN): Stratégie mondiale de la conservation. En 1987 – Rapport de la commission mondiale sur l'environnement et le développement: Notre avenir à tous, aussi appelé Rapport Brundtland (de Mme GRO Harlem Brundtland). Rapport contenant la première définition mondiale du terme développement durable: “Un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs.” Le DD s'appuie sur une vision à long terme qui prend en compte le caractère indiscociable des dimensions environnementales, sociales et économiques des activités de développement. Le développement durable est devenu la quête du Graal des gouvernements et des dirigeants politiques, mais cette notion est restée pendant longtemps vague et insaisissable. Progressons-nous vers la durabilité, sinon, quels sont les obstacles? Les indicateurs habituels du progrès, comme le Produit Intérieur Brut (PIB), ne tiennent pas en compte les problèmes humains et écologiques fondamentaux et n’apportent pas de réponses à ces questions. Apparament le dèveloppement durable interesse bien nos élus. Mais une nation n’est pas faite que de ses élus il y a aussi ceux qui les portent à la haute instance dirigeante et qui après, esperent une vie meilleure. Ce qu’on note et qui malheureusement se pérénise, c’est qu’il y a un language économique qui ne s’adresse qu’à ceux qui s’y colent, et qui ne refléte pas le bien-être des populations et leur environnement. C’est bien de finir en bourse avec une grande hausse, de payer ou de se faire effacer son ardoise de dettes exterieures (comme c’est souvent le cas pour nos pays), … Cependant si tout ceci ne se reflete pas dans la qualité de vie des populations ces derniers n’y trouveront pas forcemment leur compte. Nous sommes tentés de dire parfois que nos économistes trichent sur les chiffres qu’ils annoncent ou simplement que leurs employeurs (nos gouvernements) cultivent l’ignorance afin de régner en toute quiétude. Cela peut marcher pendant un certain temps mais jamais pour toujours… Doit-on continuer de se développer au détriment de l'environnement et de la culture?... l'Afrique doit-elle suivre le sillage des pas de l’occident pour se développer et etre récompensée par le FMI sous le titre de “bon écolier”? Les objectifs du DD sont-ils réalisables et non utopiques? Beaucoup de questions mais souvent peu de réponses, car la remarque qu’on a fait c’est qu’il y a un nouveau concept et certains régimes en panne d’inspiration s’y jettent comme un bouée de sauvetage. Oui le développement durable peut être salvatrice pour nos peuples en particulier et pour tous les peuples du monde de manière générale. Mais il faut d’abord chercher à voir comment l’introduire dans nos pays respectifs, vu que chaque pays a ses spécificités géographiques, socio-culturelles, et économiques. Ce qui est valable pour le Nord ne peut pas l’ être pour le Sud et vice versa. Cependant on peut tous arriver à tomber d’accord sur certains points tels que la déforestation, comme étant un obstacle face à la lutte contre le réchauffement climatique, où encore l’économie linéaire comme étant une activité de développement ayant pendant longtemps montré ses limites. Mais parce qu’on est trop opiniâtre à l’idée de la maintenir, parce qu’ également les vieilles habitudes sont tenaces, mais surtout parce que l’inconnu fait forcemment peur qu’on hésite d’adopter ce nouveau type d’économie propre au développement durable qui est l’économie circulaire . Il y a de la théorie, mais pas assez de résultats. Qu’est ce qui nous manque? L’implication des populations? C’est peut être un des problèmes ici mais que voulez-vous? Dans les écoles et structures de formation le message de l’environnement y est absent. Le problème réside-t-il avec les dirigeants en place? Il faut connaître les priorités existantes et faire des démarches pour aller de l'avant. Il ne faut pas mettre la charrue avant les boeufs! L’école est un moyen d’éduquer, les enfants constituent un vecteur de developpement, alors de bons programmes d’Education Relatif à l’Environnement (ERE) seraient salutaire. “Il existe un problème d'engagement des individus dans les projets et mouvements locaux. Il y a un manque de conscience citoyenne” nous dit-on. Comment veut-on se porter garant du developpement, du bien être d’un peuple sans au préalable discuter de tout ceci avec ce peuple avant même de prendre des décisions. Pour ce qui est de la sauvegarde de la biodiversité, de l’émancipation des populations dans la lutte contre les changements climatiques et de ses conséquences, il faut dire qu’il y a une urgence. Néanmoins, les mesures d’urgence, à défaut d’être salvatrices risquent d’être draconiennes voir radicales. Le Développement Durable, parlons en avant de l’adapter. Cela nous évitera de faire cette bêtise qui est propre à nos dirigeants et qui consiste à adopter plutôt que d’adapter des idées venues d’ailleurs. “Pour y parvenir, les entreprises, les pouvoirs publics et la société civile devront travailler main dans la main afin de réconcilier trois mondes qui se sont longtemps ignorés: l'économie, l'écologie et le social. À long terme, il n'y aura pas de développement possible s'il n'est pas économiquement efficace, socialement équitable et écologiquement tolérable.” « return. |