by akadiry nzamba mohamed mahfouz
Published on: Nov 14, 2008
Topic:
Type: Opinions

On pourrait croire que le temps empêchait le monde d'aller vers son évolution en voulant suivre son inexorable
dessein. Au premier chant de coq si l'on pouvait mourrir dans la claustrophobie, j'aurais demandé une autre sentence que celle-ci. L'ignorance est inséparable de la déchéance, de la déperdition, de l'inconscience, de l'irrespnsabilité et de la mort. IL ne faut pas voir ici, la mort physique qui appelle à l'unmobité et aux désagrégements du corps qui n'est que le dessein final logique dûs au tarissement de l'âme. Autrement dit, la mort intellectuelle et spirituelle. C'est le drame majeur de nos sociétés actuelles, notamment celles africaines, qui nous condamne à ne pas avoir la force et la capacité nécessaires afin de réfléchir sainement, dignement et intellectuellement et surtout spirituellement aux problèmes qui gangrènent nos pays, et qui poussent les autres à jetter l'opprobre sur nous. Car, il est très courant dans nos sociétés, d'être le témoin de multiples actes antihumaines, tels que les sacrifices humains pour les inconditionnels de la politiques, les mouvemments terroristes, les rebellions d'aucune légitimité qui s'adonnent à des tortures, à des viols, à des pratiques incestieuses, bref à des exactions défiant toute morale normale. On peut sans doute dire, que ce sont des actions allant à l'encontre des lois de la Nature, qui indéniablement portent préjudices à l'homme qui y vit. C'est le drame de notre temps. Il y a bien longtemps, nous consacrâmes encore nos efforts pour la sauvegarde de nos valeurs intrinsèques et traditionnelles, qui faisaient de nous un peuple fort et digne tout en étant original, même si d'aucuns nous traitaient d'arriérés d'incivilisés. Ce que nous ignorons, c'est que les occidentaux ont été plus malins en ce sens qu'ils ont pu protéger leurs traditions, leurs moeurs, malgré leurs multiples progrès scientifiques et techniques qui ont soutenus leur économie, faisant ainsi d'eux des pays puissants à tout point de vue. Ils ont su concilier la tradition et le modernisme qui s' avérait essentiel à adopter. Pendant que nous, par notre ignorance inconsciente et exacerbée, nous copions non seulement exagérément mais aussi maladroitement leur mode de vie qui nous fascine, sans pourtant faire le tri. Même s'il est vrai qu'il faut toujours s'inspirer de ceux qui ont de l'expérience pour en savoir davantage, mais il n'est pas moins vrai qu'il faudrait aussi avoir un esprit de discernement et de critique pour mieux cerner les problématiques dont nous sommes les victimes. Que l'on veuille délocaliser l'expertise ou l'expérience, est absolument normal, mais voyez- vous l'Homme Noir préfère tellement la facilité qu'il se voit imposer des choses qui ternissent son image.
La pauvreté spirituelle est le mal qui nous tue. Mais, nous parlons là d'une spiritualité qui n'a rien à voir le mbanja,l es pratiques occultes ou les manoeuvres pompeuses et fallacieuses des églises ou des lieux des lieux de cultes soient disant voués à Dieu. Mais, le noir est encore peut-être plus ou moins loin de comprendre le sens véritable de ces mots (pauvreté spirituelle). Nous le disons car l'impression que j'ai est grande mais peut être fausse, cela ne tient qu'à nous. C'est sans doute cette idée d'erreur possible qui nous laisse vivre dans l'espoir d'un avenir meilleur. J'y crois.
Qu'à cela ne tienne, l'impression est justifiée par cette corruption toute azimut, qui shlingue à plein nez qui nous empêche de respirer en pourrissant nos économies. Nous devrions peut-être commencer à réfléchir soigneusement sur comment suivre le cas de la Chine mais de façon hautement raisonnable.

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