by ONDO ELLASSOUMOU CAREL DORIAN
Published on: Oct 25, 2008
Topic:
Type: Opinions

Le quotidien gabonais dénommé" l'Union plus" a publié dans son numéro du 18 et 19 octobre 2008, dans sa rebrique, "Pour moi quoi...Makaya" un article sur le comportement de certains fonctionnaires affectés à l'intérieur du pays. Et de cet assemblage de mots, il se dit que ces derniers font preuve "d'irresponsabilité professionnelle" et de ce fait manque de respect au pays à travers leur refus d'exercer dans certains coins reculés, voir trop reculés du pays. En effet, s'attanquant principalement aux enseignants et aux médecins ou infirmiers, l'article montre que les agents de l'Etat font preuve d'irresponsabilité avérée . À l'exemple de Mandji-Ndolou dont << le centre médical cherche désespérément son médecin -chef depuis plusieurs mois déjà. Celui affecté depuis deux ans passe plus de temps à Libreville qu'à son poste de travail >>. Situation bien surprennante on pourraît dire, quand on connait l'importance d'un médecin dans une contrée.
Seulement voila, la rédaction ne s'est pas posée les bonnes questions pour avoir des bonnes réponses; afin d'avoir une bivisualité sur ces différents comportements. Où sont donc ces morts que l'on a envoyé au paradis, mais qui l'on refusé pour préférer l'enfer? Pourquoi cette chimère, "chers frères Makaya stupéfaits"? Tout simplement parce que la Rédaction n'a pas essayer d'agir en apprenti scientifique. Faire de la socio critique (l'apprentissage ) est un plus pour ceux qui veulent traîtrer des questions communautaires plus tard. Cependant, officiellement les agents de l'Etat font effectivement preuve d'irresponsabilité.
Mais il fallait bien se demander pourquoi des fougues sont très souvent enrégistrées dans le fonctionnement de l'administration gabonaise en général. Pourquoi ils fuient, abandonnent et parfois oublient même leurs lieux de mutation? Qu'est-ce qui nous dit qu'à Mandji-Ndolou pour exemple le médecin-chef a droit à une bonne villa modestement équipée? Un bureau répondant aux normes de l'heure? Une voiture de service (en cas d'urgence) ? Et bien entendu, une pharmacie toujours remplie de médicaments? Qu'est-ce qui nous dit qu'il a un suppliant (en cas de maladie ou déplacement du médecin-chef) ? Qu'il peut se procurer des produits de première nécessité à tout moment et en toute sécurité? Esct-ce qu'il y a une école primaire pour y inscrire ses petits enfants? Est-ce qu'il a le matériel adéquat pour sauver des vies en toute quiétude?
De même, pour ce qui est de l'enseignant, bénéficie-t-il des opportunités qu'aurait pu obtenir le médecin-chef? Voici bien des intérrogations sur lesquelles la rédaction n'a pas voulu plancher. Toutefois, si ces questions ont des réponses affirmatives, alors ma réaction n'aura plus de sens. Mais détrompez-vous, car il ne faut pas se le cacher, c'est bien la galère (mauvaises conditions de vie) qui rend ces agents de l'Etat irresponsable face au devenir et à l'entretien du pays. Que ceux qui font fonctionner l'Etat ,prennent leur responsabilité. Qu'ils mettent leurs agents respectifs dans des conditions raisonnables afin que nous n'entendions plus parler d'abandon de poste de mutation à l'intérieur du pays. Car pour un bon nombre de gabonais, Libreville est "le paradis" pour les fonctionnaires d'où sa surpopulation.

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