TIGed

Switch headers Switch to TIGweb.org

Are you an TIG Member?
Click here to switch to TIGweb.org

HomeHomeExpress YourselfPanoramaInterview de Marion Viau (Canada)
Panorama
a TakingITGlobal online publication
Search



(Advanced Search)

Panorama Home
Issue Archive
Current Issue
Next Issue
Featured Writer
TIG Magazine
Writings
Opinion
Interview
Short Story
Poetry
Experiences
My Content
Edit
Submit
Guidelines
Interview de Marion Viau (Canada) Printable Version PRINTABLE VERSION
by Sessi, Canada Mar 22, 2008
Environment , Human Rights , Education   Interviews
 1 2   Next page »

  

Né en France, Marion Viau réside à Montréal. Elle a accepté de partager un peu de son univers avec la communauté francophone de TakingITGlobal.

Bonjour Marion, pourrais tu te présenter à nos lecteurs ? En fait qui es Marion Viau ?

Je suis une étudiante en Relations internationales et droit international de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), curieuse de tout et qui n’apprécie pas rester longtemps en place. Je suis sociale et pleine d’énergie, de sorte que mes amis me qualifient de «divertissante». J’aime beaucoup voyager, rencontrer des personnes de tous horizons et toutes passions.

Parles nous un peu de ton parcours personnel, de ton engagement communautaire de ce qui t’anime au quotidien …

C’est au cours de mes études collégiales que je me suis découverte un intérêt pour les enjeux sociaux, notamment lors de la grève en 2005 du réseau post-secondaire québécois. J’ai à ce moment pris conscience qu’il nous était possible en tant que citoyens de participer aux grandes orientations de notre société. J’ai aussi toujours aimé sortir un peu du strictement scolaire en m’impliquant dans divers comités, tels que le comité débat public, sciences, l’association étudiante, etc. À mon arrivée à l’université, mon désir de m’impliquer s’est élargi face à l’éventail des nouvelles possibilités d’engagement qui s’offraient à moi. Je me suis alors impliquée dans la Délégation Droits et Démocratie de l’UQAM qui m’a ouverte de nouveaux horizons. Nous avons organisé la première année des petites conférences, et aujourd’hui nous préparons un grand événement montréalais de sensibilisation sur la réalité des personnes réfugiées et déplacées, et demandeurs d’asile. L’été dernier, j’ai également pris part au Parlement francophone des jeunes qui s’est tenu à Libreville au Gabon, et qui m’a permis de rencontrer des jeunes engagés provenant de tous les continents.

Tu es très sensible aux questions de droits humains et de démocratie, peux-tu nous expliquer quel a été le déclencheur de ta vocation ?

J’ai toujours été préoccupée par la démocratie et par sa nécessité que ce soit au niveau national, local, ou au sein d’organisations. J’ai développé mon intérêt pour les droits humains plus tard, lors de mon implication dans la Délégation Droits et Démocratie. En fait, j’avais peu de connaissances sur le sujet jusqu’à ce que je commence à prendre conscience des violations des droits humains qui se passaient dans le monde. Cependant, je dois avouer que je ne sais pas encore si les droits humains et la démocratie constituent véritablement ma vocation. Je suis aussi très préoccupée par les changements climatiques et par la politique internationale.

Qu’est ce que t’a apporté ton engagement associatif sur le plan personnel et professionnel, au cours ces cinq dernières années?

Je considère avoir pris énormément d’expérience pratique que je n’aurais jamais pu obtenir seulement par les études. Organiser des évènements, faire de la gestion de projet et poser un regard critique sur la société ne peuvent s’apprendre par les livres, et doivent selon moi se développer par nous-mêmes, d’où l’importance de prendre des initiatives.
Sur le plan personnel, j’ai pris beaucoup d’assurance et de confiance en moi. Je me sens beaucoup plus à l’aise en public, et surtout dans mon rôle de leader, lors d’organisation d’activités. Bien que j’ai toujours eu l’esprit ouvert, j’ai pris conscience qu’il existait d’autres façons de vivre en société, en marge des moules préétablis.
J’ai surtout pris conscience de la chance que j’ai de vivre dans un pays comme le Canada, ce qui m’a amené parfois à culpabiliser sur nos excès de consommation et qui ont des impacts directs sur les populations moins nanties du monde.

Es tu confiante et optimiste pour l’avenir de notre planète?

Oui. En fait, je crois ne pas avoir trop le choix d’être optimiste, car sinon on tombe dans le fatalisme, et on refuse toute possibilité de changement. Certes, il faut être réaliste : on ne pourra pas changer l’attitude individualiste et matérialiste des occidentaux, qui est selon moi la source des problèmes environnementaux et économiques mondiaux. Cependant, beaucoup de progrès peuvent être entrepris grâce à l’éducation et à la volonté de personnes optimistes. Il y a une phrase d’une auteure – dont je ne me souviens plus le nom – qui disait «Ne doutez jamais qu’un petit groupe d’individus conscients et engagés puisse changer le monde; en fait, c’est la seule chose qui l’ait jamais fait». En bref, comme je m’amuse à le dire, il nous faudra mener ce combat utopique de façon réaliste.

Si tu pouvais changer une chose dans le monde quelle serait-elle ? Et dans ton pays?

J’allongerai les journées de 24H à 36H car je n’ai jamais le temps de tout faire en une journée….





 1 2   Next page »   


Tags

You must be logged in to add tags.

Writer Profile
Sessi


Formation de la relève, leadership, diversité, média sociaux... sont autant de sujets qui suscitent son intérêt et animent son inspiration....
Comments
You must be a TakingITGlobal member to post a comment. Sign up for free or login.